NOUVELLES IMPORTANTES
Accueil Occupation 21/July/2019 01:45 PM

La poursuite de la grève met gravement en danger la santé des prisonniers

Ramallah, le 21 juillet 2019, WAFA- Sept prisonniers Palestiniens poursuivent leur grève ouverte de la faim, en protestation contre leur détention ni jugement ni inculpation, au milieu des conditions de santé très difficiles qui s’aggravent avec le temps, a indiqué le club du prisonnier dans son communiqué publié aujourd’hui.

Il vaut la peine de mentionner que la détention administrative est l’arrestation d’une personne par l’autorité militaire, sans inculpation ni jugement, pour une durée inconnue et renouvelable indéfiniment, cette pratique est utilisée par Israël pour des ‘ raisons de sécurité’.

Les sept prisonniers : Jaafar Izzuddin qui a entamé sa grève depuis 36 jours, Ahmed Zahran depuis 29 jours, Huthaifa Halabiya, Mohammed Abu Aker et Mustapha Al-Hasanat depuis 21 jours, Hassan Al-Zaghary depuis 13 jours et Sultan Khlouf depuis 4 jours.

Il a indiqué que l’administration des prisons israéliennes impose des mesures punitives contre les prisonniers grévistes, y compris la privation des visites des familles, l’entrave de contact avec leurs avocats, le transfert entre les prisons, l’isolement et les harcèlements, toutes ces mesures visent à pousser les prisonniers de briser leur grève.

Le club a affirmé que les prisonniers grévistes se trouvent dans des conditions de santé très difficiles.

L‘injustice et les abus ont forcé de nombreux prisonniers palestiniens à faire une grève de la faim désespérée et dangereuse.

En Palestine, un prisonnier palestinien dans une prison israélienne est appelé "aseer" ou captif, car il n‘est pas un criminel. Ce qui amène les Palestiniens dans les prisons israéliennes, ce sont des actes de résistance - de la rédaction d’un poème sur la lutte contre l’occupation à la réalisation d’une attaque contre les soldats israéliens dans le territoire palestinien occupé. Pour l‘occupation israélienne, cependant, chaque acte de résistance ou de défi palestinien est soit classé comme une forme de "terrorisme" ou "d‘incitation" qui ne peut être toléré.

Dans ce contexte, le prisonnier malade, Sami Abu Diak est entré aujourd’hui dans sa 18ème année dans les prisons israéliennes.

Abu Diak (37 ans), de Jénine, arrêté depuis 2002 et condamné à 3 perpétuité et 30 ans, souffre d’un état de santé très critique et inquiétant à la lumière de la négligence médicale pratiquée par l’administration pénitentiaire israélienne.

Abu-Diak souffre d‘un cancer de l‘intestin et, au fil des années, sa maladie s‘est exacerbée à la suite d‘une négligence médicale de la part d‘Israël.

Le club a souligné que le prisonnier a été victime d’une erreur médicale pendant une opération chirurgicale en Septembre 2015 dans un hôpital israélien et malgré son état de santé difficile, l’administration le transfert souvent entre les prisons et Sami Abu Diak souffre d’une intoxication dans son corps, d’une insuffisance rénale et pulmonaire et d’un Cancer.

Il vaut la peine de noter que les autorités d’occupation israélienne exploitent les besoins des prisonniers concernant les traitements, par la négligence médicale comme punition contre eux.

700 prisonniers Palestiniens sont malades dont ceux atteints du cancer, de la paralysie, de l’insuffisance rénale et d’autres, sachant que les conditions de santé de ces prisonniers s’aggravent de plus en plus en raison de la politique de la négligence médicale pratiquée par l’administration pénitentiaire israélienne.

Dans les prisons israéliennes, les détenus Palestiniens sont exposés aux pires violations et harcèlements, en violation flagrante de toutes les lois et les Conventions internationales.

Il vaut la peine de mentionner que la négligence médicale dans les prisons israéliennes a entraîné la mort de 62 prisonniers Palestiniens dont 4 ont été décès en 2013.

H.A

Nouvelles connexes

Lire la suite