Jérusalem, le 6 avril 2021, WAFA- Au poste de contrôle de Beit Iksa au nord-ouest de Jérusalem, des affrontements ont éclaté avec les forces d'occupation israéliennes, après les funérailles du martyr Osama Mansour du village de Bedou.
Les affrontements avec les forces d'occupation israéliennes ont éclaté après la répression d’une marche pacifique qui a été lancée du village de Bedou vers le poste de contrôle de Beit Iksa, dénonçant le meurtre du martyr et les crimes de l’occupation, plusieurs participants ont étouffé par des gaz lacrymogènes.
Mansour (42 ans) père de 5 enfants, a été tué et sa femme blessée à l'aube d’aujourd'hui, quand les soldats israéliens ont ouvert le feu sur leur voiture près de la ville de Bir Nabala, au nord-ouest de Jérusalem occupée.
Le nombre de Palestiniens victimes de tirs d'armes à feu ou de bombardements israéliens en 2019 s'élève à 149, dont 112 habitants de la bande de Gaza et 37 habitants de Cisjordanie, a indiqué Mohammed Sbeihat, secrétaire général du Ressemblement national des familles des martyrs palestiniens.
La majorité de ces Palestiniens décédés étaient dans le début de la vingtaine, a-t-il dit, ajoutant que les autorités israéliennes retenaient toujours les corps de 15 d'entre eux par mesure de punition pour leurs familles.
"Le nombre d'enfants tués s'est élevé à 33, ce qui représente environ 23 % du nombre total de morts, et une augmentation de 5 % par rapport à 2018", a précisé M. Sbeihat.
Au total, 12 femmes palestiniennes ont été tuées par les tirs israéliens, a-t-il ajouté.
"Le mois le plus meurtrier de l'année a été le mois de novembre, au cours duquel 44 Palestiniens ont été tués", selon M. Sbeihat.
Au cours des cinq dernières années, 807 Palestiniens ont été tués par Israël, avec une moyenne de 161 par an, selon cet organisme palestinien.
Cet organisme est une agence gouvernementale qui assure des prestations sociales aux familles des Palestiniens tués par Israël depuis 1967.
F.N