Accueil Les Prisonniers 11/April/2021 11:46 AM

Trois détenus Palestiniens continuent leur grève ouverte de la faim

Trois détenus Palestiniens continuent leur grève ouverte de la faim
Les trois Palestiniens respectivement: Imad Sawarkeh, Saed Abu Obaid et A’yyad Al-Harimi.

Ramallah, le 11 avril 2021, WAFA- Trois Palestiniens incarcérés dans les geôles israéliennes, poursuivent leur grève ouverte de la faim, selon le Club des prisonniers palestiniens.

Imad Sawarkeh, Saed Abu Obaid et A’yyad Al-Harimi continuent leur grève en protestation contre leur détention administrative.

Les trois prisonniers grévistes :

Arrêté le mois de juillet de l’année dernière et condamné par les services du renseignement israélien à trois ordres de détention administrative, Imad Sawarkeh (37 ans) de Jéricho, père de cinq enfants, a commencé sa grève de la faim depuis 25 jours.

Il convient de mentionner que Sawarkeh est un ancien prisonnier et a passé au total près de dix ans dans les prisons d’occupation.

Le détenu Saed Abu Obaid (41 ans) de Jénine en Cisjordanie, arrêté le mois de novembre de l’année dernière et condamné à 4 mois et demi et après la fin de sa condamnation, il a été transfére' à la détention administrative, c’est pourquoi, il a entamé depuis 7 jours une grève, notant qu’il est un ancien prisonnier qui a passé 12 ans dans les geôles d’occupation.

Le détenu A’yyad Al-Harimi (28 ans) de Bethléem en Cisjordanie, arrêté à nouveau le 6 de ce mois-ci après moins de deux mois de sa libération, a entamé sa grève depuis 6 jours.

Al-Harimi est également un ancien prisonnier et a entamé en 2016 une grève de la faim pour une durée de 45 jours.

La détention administrative :

La détention administrative est l’arrestation et la détention d’une personne par l’autorité militaire, sans inculpation ni jugement, pour une durée inconnue et renouvelable indéfiniment.

Pratiquée par Israël pour des « raisons de sécurité », c’est aujourd’hui un véritable élément de pression contre toutes celles et tous ceux (membres de la société civile ou de partis politiques) qui contestent y compris pacifiquement l’occupation israélienne. Le système de justice ne permet pas au prisonnier l’accès à une procédure équitable, et la possibilité de recours n’existe pas. Le jugement et son résultat dépendent donc entièrement de la décision de l’appareil militaire.

Il y a environ 350 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes dans le cadre de la soi-disant détention administrative, une politique qui permet aux autorités israéliennes de détenir des Palestiniens sans porter plainte contre eux ni leur permettre d'être jugés.

Les groupes de défense des droits de l'homme affirment que la détention administrative viole le droit à une procédure régulière, puisque les preuves sont cachées au prisonnier alors qu'il est détenu pendant de longues périodes sans être inculpé, jugé ou condamné.

H.A

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