Accueil Les Prisonniers 25/April/2021 01:15 PM

Trois détenus palestiniens poursuivent leur grève de la faim dans les geôles d'occupation

Trois détenus palestiniens poursuivent leur grève de la faim dans les geôles d'occupation
Les trois prisonniers respectivement, le journaliste Alaa Rimawi, Mosaab Al-Hoor et Imad Sawarkeh.

Ramallah, le 25 avril 2021, WAFA- Le Club du prisonnier a révélé aujourd’hui que trois détenus Palestiniens poursuivent leur grève ouverte de la faim dans les geôles israéliennes.

Les trois prisonniers, Imad Sawarkeh, Mosaab Al-Hoor et le journaliste Alaa Rimawi, ont protesté contre leur détention administrative à travers la grève ouverte de la faim qui est le seul moyen pour protester contre cette détention arbitraire.

Les trois prisonniers grévistes :

Arrêté le mois de juillet de l’année dernière et condamné par les services du renseignement israélien à trois ordres de détention administrative, Imad Sawarkeh (37 ans) de Jéricho, père de cinq enfants, a commencé sa grève de la faim depuis 39 jours.

Il convient de mentionner que Sawarkeh est un ancien prisonnier et a passé au total près de dix ans dans les prisons d’occupation.

Après 39 jours de sa grève, Sawarkeh souffre d’un état de santé très critique qui s’aggrave avec le temps.

Le détenu Mosaab Al-Hoor  (33 ans) du gouvernorat d’Hébron en Cisjordanie, arrêté depuis 2019, il a entamé depuis 13 jours sa grève, notant qu’il est un ancien prisonnier qui a passé des années dans les geôles d’occupation.

Le journaliste Alaa Al-Rimawi de Ramallah en Cisjordanie, arrêté le 21 de ce mois-ci en raison de son travail journalistique, a entamé sa grève depuis 5 jours.

Al-Rimawi, père de 50 fils, qui est également un ancien prisonnier, a annoncé sa grève des le premier jour de son arrestation et hier il a été transféré à un hôpital israélien.  

La détention administrative :

La détention administrative est l’arrestation et la détention d’une personne par l’autorité militaire, sans inculpation ni jugement, pour une durée inconnue et renouvelable indéfiniment.

Pratiquée par Israël pour des « raisons de sécurité », c’est aujourd’hui un véritable élément de pression contre toutes celles et tous ceux (membres de la société civile ou de partis politiques) qui contestent y compris pacifiquement l’occupation israélienne. Le système de justice ne permet pas au prisonnier l’accès à une procédure équitable, et la possibilité de recours n’existe pas. Le jugement et son résultat dépendent donc entièrement de la décision de l’appareil militaire.

Il y a environ 350 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes dans le cadre de la soi-disant détention administrative, une politique qui permet aux autorités israéliennes de détenir des Palestiniens sans porter plainte contre eux ni leur permettre d'être jugés.

Les groupes de défense des droits de l'homme affirment que la détention administrative viole le droit à une procédure régulière, puisque les preuves sont cachées au prisonnier alors qu'il est détenu pendant de longues périodes sans être inculpé, jugé ou condamné.

H.A

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