Ramallah, le 3 mai 2021, WAFA- Le Syndicat des journalistes a affirmé que les forces d'occupation ont commis 183 crimes et violations graves contre la presse en Palestine, depuis le début de cette année Jusqu’à la fin avril dernier, y compris 67 cas de détention du personnel de presse et 22 cas d'agression physique.
A l'occasion de la "Journée mondiale de la liberté de la presse", qui tombe le 3 mai de chaque année, le Comité des libertés du Syndicat des journalistes a mentionné, dans un rapport publié ce lundi, Parmi ces violations, 15 cas d'étouffement avec des gaz lacrymogènes, dont 10 journalistes blessés directement au corps par des bombes de gaz lacrymogène et sonores.
Il a indiqué que la plus grave de ces violations était le tir direct sur des journalistes : « Les journalistes n'ont pas été épargnés d'être visés par des balles métalliques, 9 ont été blessés, sans oublier une nette augmentation du nombre d'arrestations, qui a atteint 14 cas depuis le début de l'année, en plus de 12 cas de convocations dans les centres israéliens de sécurité
Le syndicat a mis l’accent sur la nécessité pour que les auteurs israéliens ne restent pas impunis, et a dit poursuivre ses actions auprès de la justice et des tribunaux internationaux.
Les violations et les crimes comprenaient aussi 10 cas de prise d'assaut des maisons de journalistes et d'institutions de presse, ainsi que la destruction et la saisie de matériel de presse, des menaces, des amendes et des attaques avec des chiens policiers
En termes de violations sur les plateformes de réseaux sociaux, en particulier « Facebook » qui est entièrement soumis à la volonté de l'occupation, puisque environ 50 violations ont été détectées, y compris la fermeture partielle ou complète des pages médiatiques, tandis qu'environ 15 violations ont été surveillées pour d'autres plates-formes, telles que: (YouTube, WhatsApp, Instagram et Tik Tok).
A travers ce rapport, le Syndicat des journalistes a appelé les organisations internationales des droits de l'homme à intervenir à mettre fin aux crimes d'occupation contre la presse palestinienne ciblée par la brutalité et les balles, qui dévoile la réalité des crimes et du racisme de l'occupation contre le peuple palestinien.
Enfin le syndicat a souligné la nécessité de travailler avec la Fédération internationale des journalistes dans ses procédures devant la Cour pénale internationale et avec les rapporteurs spéciaux du Secrétaire général des Nations Unies aux droits de l'homme, afin que les auteurs israéliens des crimes soient punis
F.N