Ramallah, le 5 juin 2021, WAFA – Un million d'arrestations, dont plus de 17 000 filles, de femmes et de mères en plus de 50 000 enfants, depuis le 5 juin 1967’ a signalé la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers.
A l'occasion de la 54e Commémoration de la « Naksa » de la Palestine, la commission a évoqué dans son communiqué que tous les Palestiniens qui ont été arrêtés avaient été soumis à une forme de torture physique, psychologique et un traitement cruel.
Concernant la politique de détention administrative, la commission a précisé que le nombre de décisions de détention administrative depuis 1967 est estimé à plus de 54 000.
Elle a également indiqué que depuis le 5 juin 1967, environ 226 prisonniers ont été martyrisés dans les prisons de l'occupation, dont 73 à la suite de la torture, 71 en raison de la négligence médicale et 75 à la suite d'un meurtre prémédité après l'arrestation, en plus des centaines d'autres qui sont décédés peu après leur libération des suites de maladies causées par la torture.
Outre de nombreux détenus libérés, la prison était une cause majeure d’handicaps physiques, psychologiques ou sensoriels (auditifs et visuels), dont certains leurs effets sont toujours présents dans leur vie.
Israël pratique les arrestations comme une politique fixe depuis son occupation du reste des territoires palestiniens le 5 juin 1967, c'est devenu un comportement permanent, un phénomène quotidien et une partie essentielle de la vie des Palestiniens qui ont subi et souffrent encore des arrestations et de leurs conséquences.
F.N