Ramallah, le 1èr novembre 2021, WAFA- L’Agence palestinienne de presse et d'information « WAFA » a mentionné dans un rapport aujourd'hui qu'elle avait documenté 17 violations commises par les forces d'occupation israéliennes contre des journalistes et des institutions médiatiques travaillant dans les territoires palestiniens occupés au cours du mois d’octobre dernier.
Le rapport sur les violations israéliennes contre les journalistes, mentionne l'utilisation de tirs de balles réelles et de balles recouvertes de caoutchouc, de bombes lacrymogènes, en plus des agressions physiques et les arrestations.
WAFA a indiqué que 9 journalistes ont été blessés par les balles réelles et de balles recouvertes de caoutchouc, de bombes lacrymogènes et par les agressions physiques. 6 journalistes avaient été arrêtés ou visés par des tirs israéliens. Sept autres journalistes ont vu leur carte de presse révoquée par des soldats israéliens.
Le 1 octobre 2021, les forces d’occupation israéliennes ont tiré trois fois les balles métalliques recouvertes de caoutchouc et les bombes à gaz sur le correspondant de la télévision « Palestine », Abdul Karim Al-Khatib, l'ont blessé au pied alors qu’il couvrait un événement contre la colonisation dans le village de Beit Dajan à l’est de Naplouse au nord de la Cisjordanie occupée.
Le 2 octobre, les soldats d’occupation ont attaqué avec les balles réelles et les bombes lacrymogènes le journaliste Hassan Daboos lors de sa couverture des repressions israéliennes dans la localité de Beita au sud de Naplouse.
Le 5 octobre, les forces d’occupation ont capturé le journaliste Radi Ahmed Karama, ont saisi ses téléphones portables après avoir attaqué son domicile à Hébron au sud de la Cisjordanie et l’ont emmené vers une destination inconnue.
Le 6 octobre, le journaliste indépendant Sameh Manasra a été appréhendé par les forces d’occupation qui ont attaqué brutalement sa maison à Tulkarem au nord de la Cisjordanie et saisi son portable. Il a été conduit vers une destination inconnue.
Le 7 octobre, l’armée d’occupation a lancé les balles recouvertes de caoutchouc sur le journaliste Naseem Maalla alors qu’il couvrait les confrontations sur le mont de Sabih dans la localité de Beita à Naplouse.
Le 8 octobre, un policier israélien a agressé le journaliste Mabda’a Farahat alors qu’il couvrait l’incursion israélienne dans l’une des salles des fêtes de mariage dans les territoires de 1948.
Le 10 octobre, les policiers d’occupation ont ciblé des journalistes et des cameramen avec des bombes assourdissantes, et blessé au pied avec trois grenades assourdissantes la correspondante de la télévision « Al-Ghad » Nasreen Salem, et ont agressé le caméraman de la télévision Sohaib Salhab, le photographe de la chaîne américaine « CNN », Karim Khader, le caméraman de la télévision « Al-Araby », Mohammed Al-Sherif et le photographe indépendant Rami Al-Khatib, pour leurs interdire de photographier les confrontations entre les forces d’occupation et des jeunes palestiniens au cimetière d’Al-Yusufiya à Jérusalem occupée.
Le 14 octobre, l’armée d’occupation a appréhendé le journaliste Mosaab Qafisheh de l’intérieur de l’hôpital israélien de Kaplan lors de sa visite au prisonnier gréviste Miqdad Al-Qawasmeh.
Le 18 octobre, les forces d’occupation ont arrêté la journaliste Nisreen Salem et le photographe Ahmed Abu Sneineh dans la région de Bab Al-Amoud à Jérusalem alors qu’ils couvraient les agressions israéliennes contre les citoyens jérusalémites présents dans la région.
Le 27 octobre, les forces israéliennes ont interdit les équipes de presse de couvrir les travaux de destruction et de nivellement dans le cimetière d’Al-Yusufiya, adjacent aux murs de la vieille ville de Jérusalem occupée.
Il convient de noter que les attaques des forces d’occupation israéliennes et les gangs de colons contre des journalistes travaillant dans les territoires palestiniens occupés sont courantes et font rarement l’objet de poursuites.
H.A