Cisjordanie, le 19 novembre 2021 WAFA- Les forces militaires israéliennes poursuivent quotidiennement leurs agressions et violations contre le peuple palestinien en Cisjordanie.
A Naplouse: 38 civils ont été blessés, ce vendredi, lors d'affrontements avec les forces d'occupation israéliennes, dans la ville de Beita, au sud de Naplouse, et le village de Beit Dajan, à l'est.
Ahmed Jibril, directeur du Centre d'urgence du Croissant-Rouge à Naplouse, a dit à WAFA que 3 civils ont été blessés par des balles en métal recouvert de caoutchouc, 24 autres ont été étouffés par des gaz lacrymogènes et 4 ont été blessés par des ecchymoses après une chute au sol, lors d'affrontements sur la montagne Sbih à Beita, indiquant que les affrontements se poursuivent.
Il a souligné que 7 civils ont été asphyxiés par des gaz lacrymogènes dans le village de Beit Dajan, à l’est de Naplouse.
La ville de Beita est le théâtre d'affrontements quotidiens depuis mai dernier, dans le cadre d'activités de protestation contre l'implantation de l'avant-poste de la colonie « Givat Avitar » au sommet du mont Sbih, tandis que le village de Beit Dajan assiste depuis plusieurs mois, à des affrontements avec les forces d'occupation dans les terres menacées de saisie.
A Hébron: Deux citoyens ont été blessés par des balles métalliques recouvertes de caoutchouc et des dizaines de personnes ont été étouffées par des gaz lacrymogènes, lors d'affrontements avec l'occupation après la prière du vendredi dans le quartier de Bab Al-Zawiya au centre de la ville.
A Qelqiliya: L'armée d'occupation israélienne a réprimé la marche hebdomadaire anti-colonies dans le village Kafr Qaddum, blessant un jeune homme par des balles métalliques recouvertes de caoutchouc, et des dizaines de personnes ont été étouffées par des gaz lacrymogènes.
Les habitants du village susmentionné exigent l'ouverture de la route du village fermée depuis plus de 17 années en faveur de la colonie « Qaddumim » construite sur les terres du village.
Avant 2003, les habitants de Kafr Qaddoum empruntaient une route plus courte à l'est pour aller et venir dans les villes et villages voisins. Cependant, au fur et à mesure que les colonies se sont développées au point de submerger la route, elle est devenue fermée à l'usage des Palestiniens, a déclaré l'Association des droits de l'homme "Addameer”.
La seule route alternative est environ six fois plus longue que la route précédente, ce qui perturbe la capacité des villageois à fréquenter l’université, leur travail et d’autres aspects vitaux de leur bien-être économique et social, a noté Addameer.
F.N