Ramallah, le 29 décembre 2021, WAFA- La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a mis en garde de la gravité de l'état de santé du prisonnier Hisham Abu Hawash, qui poursuit sa grève ouverte de la faim pour le 135e jour consécutif, malgré la décision des autorités israéliennes de geler son ordre de détention administrative.
Thaer Shreiteh, porte-parole de la commission, a déclaré à l’agence de presse WAFA, que le prisonnier Abu Hawash, dont l’état de santé se détériore considérablement, affronte un grand danger puisqu' il est entré dans une phase critique, selon les médecins.
La commission a tenu l'occupation pleinement responsable de sa vie et a appelé le Comité international de la Croix-Rouge et toutes les institutions humanitaires et des droits de l'homme à assumer leurs responsabilités en lui sauvant la vie et de ne pas le laisser mourir de cette manière cruelle.
Il est à noter que le gel ne signifie pas annuler la détention administrative, mais dégager la responsabilité de l'administration pénitentiaire d'occupation et du renseignement (Shin Bet) sur le sort et la vie du détenu, en le transférerant à un « détenu officieux » à l'hôpital, sous la garde de la « sécurité » de l'hôpital au lieu des gardes de la prison.
A savoir que Hisham Abu Hawash est détenu depuis le 27 octobre 2020, et a été transféré en détention administrative pour une durée de six mois. renouvelable, sans inculpation ni jugement.
Abu Hawash a déjà été arrêté plusieurs fois, car son arrestation a commencé en 2003 entre les condamnations et la détention administrative.
Il est marié et père de cinq enfants.
La politique israélienne de détention administrative largement condamnée permet la détention de Palestiniens sans inculpation ni jugement pour des périodes renouvelables allant de trois à six mois sur la base de preuves non divulguées que même l'avocat d'un détenu n'est pas autorisé à examiner.
Il est à noter qu'environ 500 détenus administratifs commenceront à boycotter les tribunaux d'occupation à partir du 1er janvier 2022, en protestation de la politique de détention administrative, qui a volé la vie à des centaines de détenusPalestiniens, sous prétexte de l'existence d'un " fichier secret".
F.N