Accueil Occupation 25/January/2022 09:40 AM

Pour la 197ème fois, Israël démolit un village bédouin au Naqab

Pour la 197ème fois, Israël démolit un village bédouin au Naqab
photo d'archive

Naqab, le 25 janvier 2022, WAFA- Les autorités israéliennes de l’occupation ont démoli aujourd’hui le village non-reconnu ‘Al-Araqeeb’ au Naqab pour la 197ème fois depuis l’année 2000 et ont exilé les habitants de la région, malgré le froid.

Al-Araqeeb a été démoli 14 fois l'an dernier, dont le dernier le 20 décembre 2021, alors que les citoyens le reconstruisent à chaque fois à partir de bois et de nylon pour les protéger de la chaleur extrême en été et du froid mordant en l'hiver, et de faire face aux projets de déracinement et de déplacement de leurs terres.

Récemment, les autorités israéliennes continuent de harceler les citoyens du Néguev, par des raids visant à saisir des terres, démolir des maisons, raser des terres, comme cela s'est produit dans le village d'Al-Atrash - Sa'wa, il y a deux semaines.

Les résidents d’Al-Araqeeb sont résolus à rester dans leur village et de lutter contre les plans israéliens visant à les exiler.

A savoir que 22 familles, comptant environ 800 personnes, résident dans le village d'Al-Araqib. Ils vivent de l'élevage et de l'agriculture.

Dans les années soixante-dix du siècle dernier, les habitants ont pu selon les lois et les conditions des autorités israéliennes, de prouver leur droit de posséder 1 250 dunams sur des milliers de dunams de terre.

Al-Araqeeb est l’un des 35 villages bédouins considérés comme non reconnus par le gouvernement israélien.

Selon l’Association des droits civils en Israël, plus de la moitié des quelque 160,000 Bédouins du Naqab résident dans des villages non reconnus, que l‘État de l‘occupation refuse de mettre en place une structure de planification et un lieu de juridiction municipale.

L’Association a déclaré que le gouvernement israélien avait recours à diverses mesures pour faire pression sur les bédouins afin qu’ils déménagent dans des centres urbains planifiés par le gouvernement d'occupation qui respectent leur mode de vie et leurs besoins.

« Des communautés entières ont reçu des ordres de démolition, d‘autres sont contraintes de continuer à vivre dans des villages non reconnus, privées de services et d‘infrastructures de base, tels que l‘électricité et l‘eau courante », a révélé l’Association.

R.N/F.N

Nouvelles connexes

Lire la suite