Accueil Occupation 27/January/2022 06:22 PM

Ha'aretz : ‘’le martyr Asaad est mort d'une crise cardiaque suite à la violence des soldats israéliens"

Ha'aretz : ‘’le martyr Asaad est mort d'une crise cardiaque suite à la violence des soldats israéliens"

Ramallah, le  27 janvier 2022, WAFA - Le journal israélien Haaretz a publié selon le New York Times, que le martyr Omar Asaad (80 ans), est mort d'une crise cardiaque à la suite de la violence qu'il a subie de la part des soldats israéliens."

C’est ce qui a été  indiqué dans le rapport d'autopsie du corps du martyr.

Selon le journal, "Les trois médecins qui ont procédé à l'autopsie ont confirmé qu'Asaad souffrait de problèmes de santé, mais il a été frappé à la tête et saignait des yeux en raison de la pression du cache-tète placé par les soldats. Les médecins ont alors décidé que la cause de sa mort était un arrêt cardiaque soudain et que la raison était une tension psychologique après les violences dont il avait été victime.

 Une source palestinienne proche de l'autopsie, citée par le journal, selon laquelle "le martyr a été sévèrement battu et traité de manière dure et violente, car des traces de coups ont été trouvées sur son corps".

Le journal a également cité le témoignage d'un médecin, arrivé le premier devant le martyr, qui a déclaré : « Son visage était bleu à cause du manque d'oxygène qui n'a pas atteint son cerveau en 15-20 minutes, ce qui a conduit à sa mort. "

Asaad est originaires du village de Jaljalia dans le gouvernorat de Ramallah au centre de la Cisjordanie.

Le vieillard Omar Abdul Majid Asaad, (un Palestino-américain), âgé de 80 ans, a été tué le 12 janvier dernier après être détenu et torturé par les soldats d'occupation dans le village de Jaljulia au nord de Ramallah. 

Il revenait d'une visite de ses proches tard dans la nuit, pour être surpris par les soldats de l'occupation qui ont attaqué son véhicule, le faisant sortir de manière sauvage, puis lui ont bandé les yeux, menotté ses mains et couvert sa tête d'un sac en plastique , puis l'ont jeté dans une maison en construction.

F.N

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