Ramallah, le 14 février 2022, WAFA- Lundi, les prisonniers des prisons de l'occupation israélienne ont décidé aujourd'hui, lundi, d'entamer une grève de la faim ouverte d'une journée, refusant les mesures punitives de l'administration pénitentiaire de l'occupation systématiques à leur encontre, dont la dernière la privation des visites de leurs familles et la cantine pendant un mois.
Le club du prisonnier a indiqué que c’est une étape prise par les prisonniers afin de rejeter les lois de l’administration pénitentiaire de l’occupation.
Il est à noter qu'un état de tension extrême règne dans les prisons pour le neuvième jour consécutif, après que l'administration pénitentiaire a réduit le temps que les détenus passent dans les cours, et le nombre de détenus qui seront autorisés à sortir, tout cela est pris par l'administration pénitentiaire qui pratiquent ses mesures abusives et la restriction aux prisonniers.
A savoir qu’il y a 4500 prisonniers se trouvent dans les geôles israéliennes jusqu’à janvier 2022, dont 34 femmes et 180 enfants.
Dans le même contexte, les prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes poursuivent leur boycott des tribunaux militaires israéliens et des centaines d'autres continuent leurs mesures pour protester contre l'escalade de la campagne de répression menée par le service pénitentiaire israélien.
Les prisonniers palestiniens détenus sans jugement ni inculpation dans les prisons israéliennes poursuivent pendant 45 jours consécutifs leur boycott des tribunaux militaires israéliens pour protester contre la politique de détention administrative largement condamnée.
500 détenus administratifs palestiniens ont commencé depuis le début de cette année les prisonniers refusaient de se présenter à leurs audiences. Le boycott comprend les audiences pour approuver ou renouveler l'ordre de détention administrative, ainsi que les audiences d'appel et les sessions ultérieures à la Cour suprême.
Sous la bannière « Notre décision est la liberté… non à la détention administrative », les détenus administratifs affirment que leur décision s'inscrit dans la continuité d'efforts de longue date « pour mettre fin à la détention administrative injuste pratiquée contre notre peuple par les forces d'occupation ».
Ils ont également noté que l'utilisation de la politique par Israël s'est étendue ces dernières années pour inclure les femmes, les enfants et les personnes âgées.
La détention administrative est une politique israélienne qui permet la détention indéfinie de prisonniers sans procès ni inculpation sur la base de "preuves secrètes" que ni le détenu ni son avocat ne sont autorisés à voir. Au moins quatre enfants palestiniens sont détenus en vertu de ces ordres.
Les groupes de défense des droits de l'homme décrivent l'utilisation par Israël de cette pratique comme « systématique et arbitraire » et comme une forme de punition collective, notant que son utilisation extensive constitue une violation du droit international « en particulier en ce qui concerne les principes internationalement reconnus d'un procès équitable ».
La politique largement condamnée de détention administrative permet la détention de Palestiniens sans inculpation ni procès pour des périodes renouvelables allant de trois à six mois sur la base de preuves non divulguées que même l'avocat d'un détenu n'est pas autorisé à examiner.
R.N