Hébron, le 11 mai 2022, WAFA -Les forces d'occupation israéliennes ont démoli aujourd'hui, mercredi, la maison d’une superficie de 70 mètres carrés du prisonnier Muhammad Fadl Rabei, dans le village d'Al-Tawana, dans la ville de Yatta, au sud d'Hébron.
Fouad Al-Amour, coordinateur des comités de protection et de résilience à Masafer Yatta, a déclaré à l’Agence de presse WAFA, que les forces d'occupation ont attaqué le village d'Al-Tawana, et ont démoli la maison du prisonnier Muhammad Fadl Rabei, qui a détenu depuis près d'un an.
Dans le même contexte, les forces d'occupation israéliennes ont démoli une installation commerciale dans la ville de Jabal Al-Mukaber, au sud-est de Jérusalem occupée, ont rapporté des sources locales.
Les sources ont précisé que les forces d'occupation avaient pris d'assaut le quartier de Jabal Al-Mukaber et démoli une installation commerciale appartenant à Ali Haider Al-Qanbar.
Dans l’intervalle, les forces d'occupation israéliennes ont démoli une maison d’une superficie d'environ 200 mètres carrés, habitée par huit personnes dans la ville de Beit Hanina, au nord de Jérusalem occupée.
Des sources locales ont rapporté que les forces d'occupation ont encerclé une maison dans le quartier d'Al-Ashqaria dans la ville de Beit Hanina, propriété d'Atwan Al-Salaymeh, et ont commencé à la démolir sous prétexte de construire sans permis
A rappeler que les forces d'occupation ont démoli Hier, un immeuble résidentiel à Silwan, au sud de la mosquée Al-Aqsa, et avaient déplacé environ 40 membres de la famille Al-Rajabi qui y vivaient.
La démolition de centaines de maisons palestiniennes chaque année est, avec la spoliation des biens, une politique d’occupation aussi ancienne que la création d’Israël. Pour les Palestiniens, dont le droit à un logement décent n’est jamais assuré, la maison continue d’être, depuis la Nakba, le symbole même de leur dépossession.
Le régime militaire mis sur place par Israël dans les territoires palestiniens occupés bouleverse tous les aspects de la vie quotidienne. Pour les Palestiniens, c'est toujours ce régime militaire qui détermine s'ils peuvent, quand ils peuvent et comment ils peuvent se déplacer pour aller travailler ou à l'école, se rendre à l'étranger, rendre visite à leurs proches, gagner leur vie, participer à une manifestation, accéder à leurs terres agricoles ou même avoir accès à l'électricité ou à une source d'eau potable. Cela entraîne une humiliation, une peur et une oppression quotidiennes. Israël a de fait pris en otage la vie de ces personnes.
Aucun droit fondamental n’est garanti aux habitants palestiniens des territoires occupés par Israël : ni le droit à la vie, ni le droit à la liberté de mouvement, ni le droit au travail, ni le droit à une existence digne, ni le droit à l’éducation, ni le droit à des soins médicaux, ni le droit à la protection de la famille. L’étendue et l’importance des violations des droits de l’Homme dans les Territoires occupés a atteint un niveau sans précédent.
F.N