Ramallah, le 16 mai 2022, WAFA- Des unités de répression israéliennes ont pris d’assaut aujourd’hui la section «24» dans la geôle israélienne de Raymond.
Le porte-parole médiatique de la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, Hassan Abd Rabbo, a déclaré à 'WAFA' que les unités de répression, lors de la prise d'assaut et de l'inspection, ont délibérément provoqué les prisonniers, fouillé leurs biens et les ont bouleversés, provocant un cas de tension parmi les détenus.
Les unités de répression de la prison israélienne sont composées de soldats fortement entraînés armés de couteaux, de matraques, de bombes lacrymogènes, de bâtons électriques et d'autres moyens de répression. Les soldats sont spécialement entraînés pour attaquer les prisonniers politiques palestiniens et les maintenir sous une répression constante.
La commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a déclaré que les autorités d'occupation continuaient d'isoler les détenus Ibrahim Bakri, 41 ans, et Abdullah Al-Ardah, 43 ans, dans des cellules d'isolement de la prison de Raymond, avec une vie de détention et des conditions difficiles et compliquées.
La commission a également appelé les institutions humanitaires et de défense des droits de l'homme à assumer leurs responsabilités envers les prisonniers dans les prisons et les centres de détention de l'occupation et à intervenir immédiatement pour mettre fin à l'isolement de dizaines de prisonniers dont les conditions de vie et de santé se détériorent chaque jour, soulignant que cette politique de torture est systématique et vise l'état psychologique des prisonniers.
Plus de 4000 prisonniers palestiniens souffrent souvent de conditions d'emprisonnement difficiles, notamment de négligence médicale, de refus d'éducation, de refus de visites familiales, d'isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d'insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle. Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d'hygiène.
De plus, la majorité des prisonniers palestiniens sont soumis à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d'arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence sexuelle qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles corporelles et harcèlement explicite.
Lors de leur arrestation, les détenus palestiniens ne sont pas informés de l'endroit où ils sont emmenés et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les détenus, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniens et les contraindre à faire des aveux.
R.N