Ramallah, le 27 janvier 2020, WAFA- Le Premier ministre Muhammad Shtayyeh a déclaré lundi : « Nous rejetons ce qu‘on appelle "l‘accord du siècle", qui représente un plan visant à liquider la question palestinienne » et ceci au début de la 40e session du gouvernement à Ramallah.
"Nous voulons que la communauté internationale ne soit pas partenaire de cet accord, car il contredit le droit international et les droits inaliénables de notre peuple", a ajouté le Premier ministre.
Il a souligné que le soi-disant « accord du siècle », donne à Israël tout ce qu‘il veut au détriment des droits nationaux du peuple palestinien et ne constitue pas une base pour résoudre le conflit, il a été présenté par une partie qui a perdu sa crédibilité comme intermédiaire honnête pour un processus politique sérieux et réel.
Shteyyeh a précisé que le soi-disant «accord du siècle» jette les bases de la solution arabe, en particulier l‘Initiative de paix arabe, et contredit les fondements de la solution fixée par l‘Europe, ainsi que la vision des pays non- alignés et les conférences des sommets africains, indiquant qu‘il est devenu un plan de négociations entre Gantz et Netanyahu et non pas la base d‘une solution entre Israël et la Palestine.
Le Premier ministre a mis l’accent que Jérusalem est une terre occupée, la capitale de l‘État de Palestine, qui représente le présent, le passé et le future, elle est l‘identité politique, culturelle et religieuse de notre peuple.
Ce plan dit-il n’est que pour protéger Trump de l‘isolement et Netanyahu de la prison, ce n‘est pas un plan pour la paix au Moyen-Orient, mais plutôt un plan de sécurité pour ceux qui l’ont élaboré.
Shtayyeh a ajouté: « Ce plan ne donne pas les terres occupées à son peuple, ne reconnaît pas les frontières de 1967, ne reconnaît pas Jérusalem comme terre occupée, mais les donne plutôt à Israël, lance une guerre financière contre l‘UNRWA, ferme le bureau de la Palestine à Washington et travaille à tarir les ressources financières de l’Autorité Palestinienne.
Le premier ministre a affirmé : « Ce n‘est qu‘un plan pour liquider la question palestinienne, nous le rejetons et nous demandons à la communauté internationale de ne pas y être associée car il contredit les principes du droit international et les droits du peuple palestinien »
Il a appelé la nation arabe de ne pas être un bouclier de la grande conspiration mais de sauvegarder les droits du peuple Palestinien.
Le Premier ministre a fait savoir que le président Mahmoud Abbas invitera les dirigeants palestiniens à discuter de la manière, de la forme et du contenu de la réponse à ce complot et que notre peuple dira également son dernier mot.
F.N