Bruxelles, le 22 septembre 2017, WAFA- Vendredi, des parlementaires européens du comité d‘amitié palestino-européen dont Niocles Silicotis de Chypre, Eleonora Florence d‘Italie et Joso Jariste des Pays Basques, ont demandé la suspension de l‘accord du partenariat avec Israël en raison de sa persistance dans les violations des droits de l‘homme.
Après une visite de quatre jours en Palestine, la délégation parlementaire a mentionné dans une déclaration de presse, qu‘elle se solidarise avec le peuple palestinien et sa lutte continue depuis des décennies pour la liberté, l‘injustice et l‘égalité, confirmant que les parlementaires soutiennent le droit palestinien à son autodétermination et oppose le système de l‘occupation, la colonisation et l‘apartheid israélien.
Les parlementaires européens ont ajouté que cette année marque les 50 ans de la commémoration de l‘occupation israélienne de Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, ainsi que la bande de Gaza, affirmant qu‘ils ont observé les effets de l‘occupation israélienne sur la vie du peuple palestinien et que les soldats israéliens humilient et harcèlent quotidiennement la dignité et répriment les libertés des palestiniens.
La délégation a donné un exemple sur l‘image de la situation sous l‘occupation: "À Hébron, nous avons dû nous cacher dans un magasin palestinien pendant que l‘armée israélienne a utilisé la force contre les palestiniens en lançant le gaz lacrymogène, des bombes sonores et de vraies balles .
De plus, la ville d‘Hébron est un exemple miniature sur la manière dont l‘occupation israélienne se manifeste dans la pratique par une minorité de colons qui détient une majorité de palestiniens comme des otages.
Lors d‘une rencontre avec leurs homologues palestiniens au conseil législatif, la délégation a déclaré qu‘il y a des développements prometteurs dans la possibilité de parvenir à la réconciliation palestinienne.
Les députés européens ont demandé la libération de 13 députés palestiniens qui croupissent dans les prisons israéliennes, ainsi que des milliers de prisonniers politiques palestiniens.
D‘ailleurs, la délégation a poursuivi que les familles des prisonniers palestiniens ont raconté des histoires inquiétantes sur la torture et le mauvais traitement des prisonniers par l‘administration pénitentiaire israélienne.
Les parlementaires européens ont exposé l‘exploitation économique imposée contre les prisonniers palestiniens, les autorités israéliennes les forcent à financer les dépenses de leur détention dans les prisons israéliennes, ajoutant que c‘est l‘une des absurdités de l‘occupation israélienne.
D‘un autre côte, ils ont fait savoir que la poursuite de l‘expansion coloniale prive les palestiniens de leurs droits d‘arriver à leurs terres, confirmant qu‘il y a beaucoup de menaces israéliennes d‘expulser et d‘effacer l‘existence palestinienne dans la région ‘Al-Khan Al-Ahamar‘ dans la vallée du Jourdain, à noter que les projets financés par l‘Europe sont également menacés de destruction par les bulldozers israéliens.
La délégation européenne a salué l‘Agence de secours et des travaux des Nations Unies (UNRWA), qui présente le soutien depuis 1949 aux réfugiés palestiniens, mentionnant que le déplacement forcé et la colonisation sont des crimes de guerre pour la loi internationale, c‘est pourquoi, les élites politiques et militaires israéliennes devraient être condamnées devant la cour pénale internationale.
À ajouter que les parlementaires s‘opposent au mur d‘apartheid en Cisjordanie, le blocus illégal à Gaza puisque le mur et le siège ont provoqué la séparation des communautés palestiniennes l‘une de l‘autre comme les ont séparés de Jérusalem-Est.
De plus, le mur de l‘apartheid signifie la division et la discrimination raciale déclarée dans la recommandation de la cour internationale de Justice, alors, le mur doit être démoli et le siège doit être lever.
Les députés européens ont déclaré que le mur d‘apartheid isole également 1,2 million de palestiniens qui sont des citoyens de deuxième classe en Israël.
Il vaut la peine de mentionner que les lois israéliennes interdisent le mariage entre les habitants des territoires occupés en 1967 et les palestiniens vivant actuellement en Israël.
Les députés de la liste arabe à la Knesset ont dénoncé les lois discriminatoires ,dont 40 , ciblent les palestiniens en Israël, ce qui signifie qu‘Israël ne peut être un état démocratique si ses lois continuent de discriminer les citoyens en fonction de leur appartenance ethnique.
En ce qui concerne la ville de Jérusalem, la délégation européenne a exprimé sa solidarité et son soutien à la liberté religieuse des palestiniens dans la ville sainte, condamnant les restrictions israéliennes sur l‘entrée dans la mosquée d‘Al-Aqsa et aux lieux saints chrétiens , refusant l‘installation des barrages militaires et des caméras de surveillance dans la ville sainte.
Les parlementaires européens sont attachés à la solution de deux états, après 50 ans d‘occupation israélienne, l‘Union européenne doit prendre des mesures concrètes par la suspension de l‘accord du partenariat avec Israël à la lumière de ses dernières exactions à la loi internationale, soulignant que la solution à deux états ne peut être obtenue que lorsque Israël commencera à observer les conséquences de ses pratiques illégales.
Pour sa part, Jamal Nazzal, le porte-parole du mouvement ‘Fatah‘ en Europe, a apprécié les déclarations des parlementaires européens qui soutiennent clairement les droits du peuple palestinien.
M. Nazzal a déclaré que les positions des députés européens sont claires et sans ambiguïté puisqu‘ils ont été informés sur les restrictions, les politiques racistes et agressives israéliennes contre le peuple palestinien.
Le porte-parole du Fatah a ajouté que le mouvement Fatah a salué l‘invitation des députes européens à l‘union européen pour la suspension de l‘accord du partenariat avec Israël qui viole la loi internationale humanitaire.
Il est clair que ces députés entameront des démarches concrètes pour dissuader et faire pression sur Israël afin d‘arrêter ses crimes et violations flagrantes des droits de l‘homme.
Jamal Nazzal a souligné l‘importance de mentionner que les députés européens ont exposé, dans leur déclaration, la nécessité de la poursuite des services de l‘UNRWA, à la lumière de la pression exercée par Israël auprès des Nations Unies et de la communauté internationale pour arrêter les activités de cette agence.
H.A/F.N