Ramallah, le 10 septembre 2018, WAFA- Lundi, les forces militaires israéliennes ont arrêté 484 palestiniens de différentes régions des territoires palestiniens occupés pendant le mois dernier d’aout dont 62 enfants et 18 femmes.
Des institutions palestiniennes des prisonniers et des droits de l’homme : le club du prisonnier palestiniens, l’institution du soutien aux prisonniers et des droites de l’homme ‘Addameer’ et la commission des affaires des prisonniers ont indiqué, dans une fiche d’information que l’occupation a arrêté 118 Palestiniens à Jérusalem, 85 à Ramallah, 80 à Hébron, 25 à Jénine, 40 à Bethléem, 55 à Naplouse, 16 à Tulkarem, 19 à Qalqilya, 7 à Tubas, 6 à Salfit, 15 à Jéricho et 18 dans la bande de Gaza.
Par conséquent, le nombre des prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes jusqu’au 31 août 2018, a atteint 6000 dont 51 femmes y compris deux filles mineures et 300 enfants.
En ce qui concerne la politique de la détention administrative, les autorités israéliennes de l’occupation ont publié 100 ordre de détention administrative dont 41 nouveaux ordres et que le nombre des détenus administratifs a atteint 430.
Les prisonnières palestiniennes et les conditions d’interrogatoire :
Depuis le début de cette année, l’occupation a arrêté 90 femmes et jeunes filles palestiniennes, sachant que 156 femmes ont été arrêtées en 2017, 164 en 2016 et 106 en 2015.
Depuis 1967, Israël a arrêté plus de 10,000 femmes palestiniennes et aujourd’hui, l’occupation détient 51 palestiniennes dans les prisons ‘Hasharoun et Aldamoun’ dont deux filles mineures, deux en détention administrative, 9 blessés, 21 mères de 78 fils et filles dont la plupart des enfants.
Dans les prisons israéliennes, les prisonnières palestiniennes subissent de toutes les formes de la torture physique et psychologique et d’un interrogatoire très cruel pendant de longues heures.
‘Cantina’ : vol de l’argent des prisonniers
Le montant total payé par l‘Autorité palestinienne pour l‘achat de prisonniers palestiniens dans les prisons israéliennes, connues sous le nom de "cantina", s‘élève à environ 2.700.000 Shekels (675000 euros) par mois, 400 shekels pour chaque prisonnier palestinien.
De plus, plusieurs familles palestiniennes sont forcées de payer de sommes supplémentaires dans les prisons israéliennes pour acheter leurs besoins quotidiens.
L’économie de prisons israéliennes fait partie intégrante du projet économique coloniale visant à créer un écart entre les prisonniers et le reste des individus de la société palestinienne, en transformant les prisonniers en un fardeau économique que sa responsabilité incombe sur la communauté locale.
Il est à noter que l’occupation israélienne impose des amendes exhaustives sur les prisonniers palestiniens.
La grève des détenus administratifs en protestation contre la politique de détention administrative :
Pendant le mois d’août, les détenus administratifs palestiniens poursuivent leur refus et leur confrontation de la politique de détention administrative, où 10 prisonniers ont entamé des grèves ouvertes de la faim.
Il convient de mentionner que la détention administrative est l’arrestation et la détention d’une personne par l’autorité militaire, sans inculpation ni jugement, pour une durée inconnue et renouvelable indéfiniment.
H.A