Ramallah, le 24 octobre 2019, WAFA- Les troupes de l’occupation israélienne ont démoli tôt ce matin, la maison de la famille d’Abu Hamid dans le camp de réfugiés d’Al-Amaary à Ramallah, ont blessé plus de 11 citoyens par balles en caoutchouc et par l’asphyxie, selon des témoins.
Les témoins ont clarifié qu’une grande force de l’armée israélienne a envahi le camp tôt ce matin et les soldats se sont déployés dans ses ruelles, ont fermé les rues menant à la maison d’Abu Hamid après avoir forcé les résidents des maisons voisines de les évacuer et ont démoli la maison composée de deux étages.
Ils ont ajouté que les soldats ont endommagé les maisons où ils ont pris d’assaut la région et que des affrontements ont éclaté entre les soldats et les Palestiniens, au cours desquels, les soldats ont tiré des dizaines des bombes assourdissantes et du gaz et ont arrêté un nombre de jeunes Palestiniens.
Un bénévole dans le Croissant-rouge palestinien a mentionné que les soldats de l’occupation ont menacé les équipes médicales de quitter la région et ont entravé leur travail de secours.
Le 6 de ce mois-ci, la famille d’Abu Hamid a annoncé que l’armée israélienne avait informé son intention de démolir sa maison qui a été démolie aussi l’année dernière.
Om Nasser, la propriétaire de la maison a rapporté à WAFA que cette maison est en train d‘être reconstruite après son explosion et que l’occupation a détruit aujourd’hui sa maison sous prétexte qu’elle est construite sur une terre saisie et l’occupation interdit la construction d‘une maison démolie pendant cinq ans.
Il est à noter qu‘Om Nasser d’Abu Hamid est une mère de 6 prisonniers et un martyr, faisant observer que l’occupation a déjà détruit sa maison quatre fois.
De leur part, la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le club du prisonnier ont condamné la démolition de la maison de la famille d’Abu Hamid à Ramallah.
La commission a mentionné que le gouvernement israélien délibère récemment d’intensifier ses mesures, cela s’inscrit dans la politique de sanction collective contre le peuple palestinien non-armé, ce qui viole toutes les bases du droit international et les droits de l’homme.
Il vaut la peine de noter que quatre fils de la famille d’Abu Hamid condamnés à maintes perpétuités, sont emprisonnés dans les geôles israéliennes.
H.A/F.N