Accueil Occupation 29/August/2019 01:18 PM

Un prisonnier palestinien complète 60 jours de sa grève de la faim alors que huit autres personnes continuent

Ramallah, le 29 août 2019, WAFA- Le prisonnier Palestinien Huthaifa Halabiya poursuit sa grève de la faim pour le 60ème jour consécutif, en protestation contre sa détention administrative malgré la gravité de son état de santé, ainsi que les autorités israéliennes de l’occupation ont rejeté de répondre à ses demandes en mettant fin à sa détention administrative, selon le club du prisonnier palestinien.

L’avocat du club a confirmé, selon le prisonnier Halabiya, qu’il continuera sa grève jusqu‘à ce que ses demandes seront réalisées.

Le club a indiqué que huit autres prisonniers poursuivent leur grève : Ahmad Ghanam en grève depuis 47 jours, Sultan Khlouf depuis 43 jours, Ismail Ali depuis 37 jours, Tarek Kaadan depuis 30 jours, Nasser Al-Gada depuis 23 jours, Thaer Hamdan depuis 18 jours, Fadi Al-Haroub depuis 17 jours ainsi que Hammam Abu Rahmeh en grève depuis quatre jours consécutifs. 

Il a ajouté que les autorités israéliennes de l’occupation retardent délibérément la réponse aux revendications des prisonniers, dans une tentative de les épuiser physiquement et leur causer de graves maladies, sachant que tous les grévistes souffrent d’une dégradation de leurs états de santé.

Il vaut la peine de mentionner que l’administration pénitentiaire imposent des mesures répressives systématiques contre les prisonniers grévistes y compris, les transferts répétés, la politique de la privation et les harcèlements quotidiens.

500 prisonniers Palestiniens écroués dans les geôles israéliennes, sont en détention administrative qui permet un internement sans jugement ni accusation à des intervalles de six mois, renouvelables indéfiniment. Cette politique a été vivement critiquée par la communauté internationale ainsi que par les défenseurs des droits israéliens et palestiniens.

Des centaines de Palestiniens détenus par Israël dans le cadre d‘une détention administrative illimitée estiment que la grève de la faim est le seul moyen de mettre fin à cette violation flagrante de leur droit humain et civil de les maintenir en détention administrative à perpétuité sans inculpation ni jugement.

La majorité d‘entre eux ont réussi, certains après seulement quelques semaines et d‘autres après plusieurs mois de grève de la faim qui les a presque tués.

N.S/H.A

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