Ramallah, le 8 janvier 2020, WAFA- Les forces armées israéliennes ont effectué 760 violations et crimes contre les journalistes Palestiniens en 2019, selon les résultats du rapport du Syndicat des journalistes, publié aujourd’hui, mercredi.
Le président du Comité de la liberté de la presse du syndicat, Muhammad Lahham, a annoncé les résultats du rapport lors de la conférence de presse en présence du chef du syndicat, Nasser Abu Bakr.
Les journalistes qui portent toujours les traces de leur agression par les soldats de l’occupation, étaient présents : Moaz Amarneh blessé à l‘œil et Youssef Al-Karnaz, de la bande de Gaza, dont le pied gauche a été amputé.
Al Laham a précisé que 12 journalistes ont été blessés grièvement par des balles réelles et 62 blessés avec des balles recouvert de caoutchouc, 58 cas de coups directs avec des bombes sonores ou à gaz et 78 cas d‘asphyxie au gaz.
Il a indiqué que les attaques contre les médias palestiniens continuent avec la fermeture des institutions des médias, dont la plus récente, la fermeture du bureau de la chaine satellite palestinienne à Jérusalem, en plus de 30 violations contre des journalistes dans la ville sainte.
Le ciblage des pages électroniques des journalistes a enregistré le plus grand nombre de violations, car 250 comptes ont été interdits et fermés, puis ont empêché les journalistes de couvrir les événements sur le terrain 92 cas d’interdiction ont été enregistrés.
Le rapport a documenté les cas de harcèlement sexuel des forces d’occupation israéliennes contre des collègues féminines ont les forçant d’évacuer le terrain, soulignant que le syndicat accordera une attention particulière aux femmes journalistes.
Le rapport précise 160 violations dans la bande de Gaza, dont 43 arrestations, 23 perquisitions au domicile de journalistes, 22 convocations pour interrogatoire et 20 cas d’agressions corporelles.
F.N