Ramallah, le 25 juin 2020, WAFA- 95% des prisonniers palestiniens sont soumis à la torture dans les geôles israéliennes, dès le moment de leur arrestation, pendant l’interrogatoire et dans les prisons, soulignant que les autorités israéliennes exercent des moyens différents de torture physique et psychologique.
Dans un communiqué de presse publié aujourd’hui jeudi, le club du prisonnier palestinien a expliqué, à l’occasion de la Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture qui est demain vendredi, que la majorité des politiques de harcèlement pratiqués contre les prisonniers font partie de la torture israélienne délibérée.
Le club a ajouté que parmi les pires moyens de torture utilisés par l’occupation contre les prisonniers : l’isolement, la détention des prisonniers dans des conditions atroces, les répressions systématiques et la négligence médicale, qui tuent le prisonnier palestinien lentement.
L’interrogatoire constitue la phase la plus importante du destin du prisonnier, où les enquêteurs israéliens utilisent les différents moyens de torture contre les prisonniers, pour arracher des aveux pour les condamner, dont la privation de sommeil par des séance d’interrogatoire de 20 heures et plus, pendant desquelles le prisonnier est toujours enchainé et son tête est couvert avec un sac, ainsi que la violence morale et physique.
D’ailleurs, l’occupation exerce la politique de menace contre les membres de famille des prisonniers, notamment les menaces d’agression sexuelle, de démolition des maisons des familles, de mort, de privation d’utiliser les toilettes et les insultes, entre autres.
Le club du prisonnier palestinien a expliqué également, que les actes de répression effectués par les unités de répression israéliennes relevant de l’administration pénitentiaire, représentent les moyens les plus importants de torture collective contre les prisonniers, notant que les prisonniers subissent une grande escalade des actes de répression.
Les unités de répression utilisent toujours le gaz lacrymogène, le gaz en poivre, les bombes assourdissantes et les balles en caoutchouc, blessant des dizaines de prisonniers.
Le club a affirmé que l’occupation exerce sa politique illégale de torture, malgré l’interdiction de la torture sous toutes ses formes, par les conventions internationales, appelant toutes les institutions arabes et internationales à condamner l’occupation de ses crimes contre l’humanité.
N.S