Ramallah, le 29 juin 2019, WAFA- Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a condamné dans les termes les plus sévères, la guerre d‘occupation ouverte et son agression continue contre Jérusalem en général et le quartier d‘Issawiyeh en particulier, et l‘a considéré comme un chapitre continu du régime d‘apartheid que les autorités d‘occupation cherchent à ancrer dans le territoire palestinien occupé.
Dans un communiqué publié samedi, le ministère a exprimé sa profonde surprise devant le silence de la communauté internationale sur les opérations de nettoyage ethnique en cours à ‘’Issawiyeh’’ : "L‘adoption américaine de l‘occupation, ses politiques et ses crimes, la faiblesse de la communauté internationale, son incapacité à fournir une protection internationale à notre peuple, l‘abandon des institutions compétentes des Nations unies et des organisations de défense des droits humains et des organisations humanitaires, compétente pour assumer leurs responsabilités, est devenue un parapluie permettant à l’occupation de continuer à approfondir ses opérations punitives et abusives des villes et des quartiers de Jérusalem et d’Al-Issawiyeh en particulier, soulignant que ce silence est une complicité et un crime en soi.
Ces deux derniers jours, les incursions quotidiennes, les punitions collectives, les sévices, le harcèlement, les arrestations, les meurtres et les bouleversements de la vie des habitants de Jérusalem, ainsi que l‘état de siège et d‘oppression continus par divers moyens et méthodes, sous forme de punitions collectives, ont été clairement ciblés, la force incarnée de manière flagrante, le déplacement forcé et le nettoyage ethnique contre les habitants de Jérusalem, notant que le quartier d‘Issawiyeh est assiégé de tous les côtés par des colonies.
Les forces de sécurité israéliennes mènent depuis deux semaines une mini-guerre contre le quartier d‘Issawiyeh, situé à Jérusalem-Est, qui a abouti à la mort par balle d‘un jeune résident, blessant plus de 80 personnes en seulement deux jours d‘affrontements et la détention hier soir et aujourd‘hui d‘au moins 19 personnes.
F.N
