Accueil Occupation 14/October/2019 10:27 AM

66 ans après le massacre de Qibya

Ramallah, le 14 octobre 2019, WAFA- Lundi, le 14 octobre marque le 66ème anniversaire du massacre de Qibya (loin 19 km au nord-ouest de Ramallah), qui a été perpétré par des gangs sionistes et il y avait 67 martyrs, des dizaines de blessés et des maisons démolies.  

Ce massacre a eu lieu le 14 octobre 1953, qui a été décrit comme ‘un nouveau Deir Yassin’ qui avait continué le lendemain avec 56 maisons, mosquées et écoles détruites, sachant que des familles entières ont été annihilées dont la famille Abdel Minem Kadous composée de 12 membres. 

Les évènements du massacre ont eu lieu lorsque l‘occupation a intensifié ses opérations militaires contre les villages et les localités palestiniens, après la signature de l‘accord d‘armistice avec les pays arabes dans le but d‘imposer la réconciliation et de construire un mur et de vider les villages palestiniens de la population.

Selon les archives de l‘occupation, les instructions étaient de : « procéder à des démolitions et d’endommager les vies au maximum dans le but de déplacer les villageois de leurs maisons ».

D’après les habitants et les témoins, le soir du 14 octobre, Qibya a été soumis à une agression israélienne brutale perpétrée par des unités de l‘armée selon un plan préparé à l‘avance tout en utilisant divers types d‘armes.

Il est à noter que les gangs sionistes ont implanté des mines sur différentes routes, ce qui a isolé le village complètement.  

De plus, les forces israéliennes sont entrées dans le village et ont ouvert le feu avec différentes armes, les unités militaires israéliennes ont placé des explosifs autour des maisons du village et les ont fait exploser sur la tête des habitants palestiniens, en ouvrant le feu sur quiconque tentait de fuir des maisons destinées à être bombardées.

Aujourd’hui, 6.090 palestiniens se trouvent dans le village de Qibya, selon les statistiques du Bureau central des statistiques pour 2017, sa superficie est de 5.131 dunums et est connu pour sa culture des olives et du blé, sachant que le mur d‘apartheid coupe des grandes parties de son territoire.

R.N

 

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