Commémoration du martyre Yasser Arafat
Ramallah, le 9 novembre 2017, WAFA- Le 11 novembre 2004, le peuple palestinien a perdu son héros et son dirigeant, Yasser Arafat (Abu-Ammar).
Au début des années 50 du siècle dernier, la vie politique de M. Arafat a commencée : en 1952, ses talents politiques, à l’université du Caire, sont apparues en tant qu’activiste et dirigeant.
En 1958, M. Arafat a formé la première cellule militante pour la libération de la Palestine ; le Mouvement de Libération de la Palestine, le Fatah.
En 1965, le mouvement du Fatah a effectué une opération contre l’occupation israélienne dans les territoires palestiniens occupés.
M. Yasser a été élu président de l’OLP, en 1969.
Yasser Arafat a prononcé, le 13 novembre 1974, un discours important, devant l‘Assemblée générale des Nations Unies : « Ne laissez pas tomber le rameau d’olivier de ma main » demandant ainsi la paix pour la Palestine et la fin de l’occupation.
Lors de l’invasion israélienne au Liban en 1982, Abu-Ammar avec ses collègues dirigeants ont défendu avec ferveur la ville de Beyrouth, pendant 88 jours de blocus, après l’intervention de plusieurs pays arabes et internationaux, Abu-Ammar et ses camarades sont sortis de Beyrouth pour la Tunisie, le 30 août 1982.
La première Intifada de 1987 a changé le chemin de la lutte palestinienne, et lors de la 19ème session de la convention du Conseil National Palestinien, en novembre 1988 en Algérie, Yasser Arafat a prononcé la déclaration d’Indépendance de la Palestine.
En 1990, Abu Ammar a mené des contacts secrets entre les deux parties : palestinienne et israélienne, menant à la signature de la déclaration des principes entre l‘OLP et Israël (connue de l‘accord Gaza-Jéricho), à Washington le 13 septembre 1993, sous le nom, ‘les accords d’Oslo‘.
En juillet 1994,la direction palestinienne s‘est installée à Gaza.
En 1996, Yasser Arafat a été élu président de l’autorité palestinienne avec le début de l’établissement des bases d’un état palestinien.
À Camp David aux Etats-Unis, le 25 juillet 2000, un sommet palestino-israélien a été tenu avec la médiation du président des États-Unis, Bill Clinton, avec la participation d’une délégation palestinienne dirigée par le président Yasser Arafat et une autre délégation israélienne dirigée par le premier ministre Ehud Barak, qui s’est terminée par l’échec des négociations devant l’arrogance israélienne.
Le résultat de l’incursion israélienne dans l’esplanade des mosquées d’Al-Aqsa, dirigée par Ariel Sharon, a provoqué la deuxieme Intifada, le 28 septembre 2000.
L’année suivante, le 3 décembre 2001, le gouvernement israélien a imposé un siège sur le président palestinien Arafat, dans son quartier général (Al-Mokata’) à Ramallah, détruisant de grandes parties du siège présidentiel.
Par la suite, l’état de santé du dirigeant Arafat s‘est détérioré gravement, les médecins ont décidé alors de le transférer à Paris pour être soigné, de nombreux examens médicaux ont été effectués, mais le 11 novembre 2004, le père de la Palestine Yasser Arafat est décédé en tant que dirigeant, héros et martyre.
Les conditions du décès Yasser Arafat restent toujours ambiguës et l’enquête se poursuit jusqu’à présent, puisque plusieurs sources déclarent que Yasser Arafat a été empoisonné.
Ses mots restent dans la mémoire de tous les palestiniens : « Ils me veulent mort, exilé ou prisonnier, mais je leur affirme que je ne serais qu’un martyr, un martyr, un martyr ! ».
R.N/F.N
