Gaza, le 3 mai 2018, WAFA- Jeudi, le conseil norvégien des refugiées a révélé que les enfants palestiniens dans la bande de Gaza souffrent d’un taux élevé des cauchemars et de la détérioration psychologique et sociale, en conséquences de la violence israélienne exercée contre les manifestants de Gaza depuis un peu plus d’un mois après leur début, d’après un communiqué de presse publié par le Conseil norvégien pour les réfugiés (CNR).
À cet égard, le secrétaire général du conseil norvégien, Jan Egeland a déclaré que la violence dont les enfants sont témoins à Gaza vient d’aggraver la situation qui est déjà dégradée, ce qui affecte négativement sur leur santé mentale.
Il a ajouté que la vie sous le siège depuis les dernières onze années et pendant trois guerres désastreuses, les enfants palestiniens ont été privés de leurs proches et leurs amis, maintenant, ces enfants sont privés encore une fois de plus de leurs amis et leurs proches qui sont exposés à la tuerie par balles de l’occupation israélienne.
Le conseil a précisé que 56% des enfant palestiniens souffrent des cauchemars pendant le mois de mars, sachant que ce pourcentage a augmenté à 60% après un mois des marches pacifiques du retour en mars, au cours desquelles, plus de 38 manifestants palestiniens ont été tués par balles de l’occupation dont 4 enfants et 2 journalistes ainsi que plus de 6400 d’autres ont été blessés dont 530 enfants qui sont blessé et sujet à l’amputation des membres et les handicaps permanents, selon le communiqué du conseil norvégien.
Le coordinateur du programme de l’éducation auprès du conseil norvégien pour les réfugiés à Gaza, Asa’ad Ashour a dit : ‘ les enfants de Gaza qui font des cauchemars deviennent de plus en plus impatients à l‘école et malheureux dans leur vie et ils sont incapables de se concentrer en classe’.
Les directeurs de 20 écoles interrogés par le CNR, ont rapporté qu’il y a une agrémentation des symptômes de stress post-traumatique chez les enfants, y compris les peurs, l‘anxiété, le stress et les cauchemars.
L’enfant, Mohammad Ayoub (14 ans), du camp de réfugiés de Jabalia au nord de Gaza, recevait le soutien psychologique à travers un programme du conseil norvégien dans les écoles, avant qu’un soldat israélien l’a tué le 20 avril 2018.
H.A