Bruxelles, le 18 juin 2020, WAFA- Hier, 47 experts des Nations Unies ont indiqué que l‘accord du nouveau gouvernement israélien concernant l‘annexion de grandes parties de la Cisjordanie occupée, viole le principe du droit international et que la communauté internationale devait s‘y opposer.
Les experts ont publié une déclaration affirmant que l‘annexion des territoires occupés constitue une grave violation de la Charte des Nations Unies et des Conventions de Genève et contredit la règle fondamentale selon le Conseil de sécurité et l‘Assemblée générale des Nations Unies qui ont souligné que l‘acquisition de terres, est inacceptable.
Ils ont ajouté que la communauté internationale interdit spécifiquement l‘annexion qui incite à éclater des guerres, à la destruction économique, à l‘instabilité politique, aux violations systématiques des droits de l‘homme et à la souffrance humaine à grande échelle.
Les experts des Nations Unies ont souligné que les plans d‘annexion déclarés par Israël étendront la souveraineté sur la majeure partie de la vallée du Jourdain et sur les 235 colonies illégales de Cisjordanie, qui représentent environ 30% de la Cisjordanie.
De plus, ils ont souligné que les Nations Unies ont fait savoir à plusieurs reprises que l‘occupation israélienne est une source de violations graves des droits de l‘homme contre le peuple palestinien depuis 53 ans, sachant que ces violations comprennent: le vol des terres palestiniennes, la violence des colons contre le peuple palestinien sous la protection des soldats israéliens, les lois de planification discriminatoires, la saisie des ressources naturelles, les démolitions des maisons et l‘exil, l‘utilisation de la force et la torture contre les citoyens, l‘exploitation des travailleurs palestiniens, les violations du droit à la vie privée, les restrictions aux médias et à la liberté d‘expression, le ciblage des activistes et des journalistes, l‘arrestation des enfants, les expulsions et déplacements forcés, la privation économique et l‘extrême pauvreté, la détention arbitraire et l‘absence de liberté, l‘application discriminatoire des lois, sachant qu‘il faut imposer un système à plusieurs niveaux de droits politiques, juridiques, sociaux, culturels et économiques fondés sur la race et la nationalité.
Les experts ont indiqué que les défenseurs des droits de l‘homme palestiniens et israéliens, qui attirent l‘attention du public sur ces violations, sont qualifiés de terroristes, soulignant que l‘occupation israélienne prive les Palestiniens de leur droit à l‘autodétermination.
R.N