Accueil Occupation 16/October/2019 09:54 PM

6 prisonniers poursuivent leur grève ouverte de la faim contre leur détention administrative

Ramallah, le 16 octobre 2019, WAFA- Six prisonniers incarcérés dans les prisons israéliennes poursuivent leur grève ouverte de la faim en protestation contre leur détention administrative.

L’un d‘entre eux, Ahmed Ghannam est en grève depuis 95 jours, il est confronté à de graves problèmes de santé, à la suite d‘une série de mesures imposées par l‘administration pénitentiaire.

Le club du prisonnier a indiqué dans son communiqué publié mercredi, que la direction des prisons israéliennes, avait transféré Ghannam il y a quatre jours de l‘isolement de "Ramla-Nitzan" à l‘hôpital israélien "Kaplan", après une grave détérioration de son état de santé, tandis que le tribunal d’occupation lui tiendra une audience le 22 de ce mois.

Ahmad Ghannam, âgé de 42 ans, originaire de Dura, au sud d‘Hébron, a été arrêté le 18 juin de cette année. C’est un ancien prisonnier ayant déjà passé neuf ans dans les prisons de l’occupation. Il est marié et père de deux enfants.

Ghannam souffre d’une leucémie et a besoin d’un suivi médical.

Le club des prisonniers a précisé qu’en plus du détenu Ghannam, cinq autres prisonniers entament une greve ouverte de la faim contre leur détention administraive : Ismael Ali  depuis 83 jours, Tareq Qadan depuis 76 jours,  la prisonnière, Hiba al-Labadi depuis 21jours, Musaab Hindi depuis 21 jours et Ahmad Zahran, depuis 23 jours.

La détention administrative est l’arrestation et la détention d’une  personne par l’autorité militaire, sans inculpation ni jugement, pour une durée inconnue et renouvelable indéfiniment.

Pratiquée par Israël pour des « raisons de sécurité », c’est aujourd’hui un véritable élément de pression contre toutes celles et tous ceux (membres de la société civile ou de partis politiques) qui contestent y compris pacifiquement l’occupation israélienne. Le système de justice ne permet pas au prisonnier l’accès à une procédure équitable, et la possibilité de recours n’existe pas. Le jugement et son résultat dépendent donc entièrement de la décision de l’appareil militaire.

F.N

 

 

 

 

 

 

 

 

Nouvelles connexes

Lire la suite