Tunisie, le 5 novembre 2017, WAFA-Hier, le ministre tunisien des affaires culturelles et de la préservation du patrimoine tunisien, Mohammad Al-Abdeen a inauguré le festival de Carthage du cinéma, dans sa 28éme session, en présence des acteurs arabes, Africains, asiatiques, européens et de l’Amérique du sud.

Dans son discours, le ministre tunisien a affirmé que le cinéma a une importance primordiale pour l’enrichissement des peuples.

Le directeur du festival, Najib Ayyad a souligné que le festival a pour objectif de développer le cinéma arabe et Africain.

Les films palestiniens ‘ l’écriture sur la neige ou dans la répartition des montres’, réalisés par le réalisateur palestinien, Rasheed Mashahrawi, donnent au festival une signification particulière puisque ces films ont été choisis pour représenter le cinéma arabe dans son ensemble, comme leur thème est le sujet de l‘heure qui enveloppe les pays arabes.

Les films mettent la lumière sur la cause palestinienne à travers une nouvelle vision, vue l’inattention envers cette cause.

Les films abordent les questions de la religion et sa place dans la politique en les liant avec les actions dans le monde arabe dont l’apparition de nouveaux groupes qui visent à diviser la communauté arabe.

De plus, les films se sont concentrés sur la souffrance quotidienne que vit le peuple palestinien, en raison des exactions israéliennes qui violents les droits du peuple palestinien.

Les films commencent par une scène de bombardements israéliens sur la bande de Gaza, la présence d‘un volontaire pour secourir un blessé à l’aide d’un homme armé, puis ils transportent le blessé à une maison de deux hommes âgés qui refusent de quitter leur maison malgré les bombardements.

Il vaut la peine de mentionner que trois films palestiniens ont participé pour les prix des longs et courts métrages et des documentaires dans le festival : "en dehors du cadre" ou "la révolution jusqu’à la victoire" de Mohamed Yacoubi, "la naissance d‘une photo" de Firas Khoury et le film ‘la chasse des fantômes’ du réalisateur, Raed Andony.

H.A/F.N