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Accueil Politique 15/July/2020 09:04 PM

Des parlementaires français réclament des sanctions contre le plan d‘annexion israélien

Paris, le 15 juillet 2020, WAFA- Plus de 100 parlementaires français de toutes tendances politiques, ont appelé aujourd’hui mercredi le président de leur pays, Emmanuel Macron à reconnaître l‘Etat de Palestine et ont réclamé des sanctions internationales contre le plan du gouvernement israélien d‘annexion de pans du territoire palestinien de Cisjordanie. 

Le député Hubert Julien-La ferrière (groupe EDS), vice-président du groupe d‘études France-Palestine, a dit lors d’une conférence de presse : « Il faut une forte mobilisation face à ce projet dangereux, pour les Palestiniens, pour Israël et pour la paix au Moyen-Orient ».

Il a ajouté : « Aujourd‘hui, le statu quo n‘est plus possible, le futur Etat de la Palestine est en train de devenir un Bantoustan (En référence aux ghettos érigés aux noirs pendant le régime d‘apartheid en Afrique du Sud) ».

Il a poursuivi qu’il faut, à l‘instar de plus de cent pays dans le monde et d‘une dizaine de pays européens, reconnaître l‘Etat de Palestine parce que la colonisation est interdite par le droit international, même si on n‘est pas aux premières violations du droit international par Israël.

Dans un article récent au journal ‘Le Monde’,  les députés ont expliqué : « Face à cette menace imminente, nous appelons les 27 États membres de l’Union européenne à une reconnaissance de l‘Etat de Palestine. A défaut, cette reconnaissance doit pouvoir se faire de manière unilatérale par la France ».

Le président Emmanuel Macron a demandé le 10 juillet au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou de renoncer à tout projet d‘annexion de territoires palestiniens. L‘Allemagne et le Royaume-Uni ont également pris une position identique sur le sujet. Mais pour les parlementaires français, il faut maintenir la pression pour que l‘État d‘Israël ne commette pas l‘irréparable. 

Le député Bruno Joncour du Parti ‘Modem’, Président du groupe d‘études France-Palestine,  a rappelé : «  Il y eut une période où la question palestinienne mobilisait »,  regrettant l‘indifférence actuelle.

Il a dit : « Depuis plusieurs décennies, chacun parle de la reconnaissance de deux Etats et n‘en reconnaît qu‘un seul ».

H.A

 

 

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