Jérusalem la capitale de Palestine/ Ramallah, le 3 mai 2018, WAFA- Jeudi, le monde célèbre la journée mondiale de la liberté de la presse qui coïncide le 3 mai de chaque année, qui est un moyen d’exposer les meurtres, les crimes, les violations de la liberté d‘opinion et les arrestations par l’occupation aux communautés, affirmant également que le journalisme libre est un élément important dans la construction d‘une société démocratique afin de maintenir le développement durable.
L’UNESCO a choisi le 3 mai qui stipule que la liberté de la presse ne peut être atteinte que par la création d‘un environnement médiatique libre et indépendant, basé sur le pluralisme, en tant que condition préalable à la garantie de la sécurité des journalistes pendant leur travail et pour enquêter rapidement et précisément dans les crimes qui sont contre la liberté de la presse.
En Palestine, les crimes israéliens commis contre les journalistes et les libertés médiatiques se poursuivent, causant deux martyrs journalistes palestiniens le mois d’avril dernier et blessant des dizaines d’autres.
Israël vise à dissuader les journalistes palestiniens de poursuivre leur couverture sur les crimes de l’occupation contre le peuple palestinien et de cacher la version palestinienne.
Le ministère palestinien de l’information a documenté 93 violations israéliennes contre les libertés des journalistes : la saisie des équipements, la menace et les détentions des journalistes, la fermeture des institutions médiatiques, les convocations et des amendes, en violations flagrantes des lois et des conventions internationales, invitant à protéger les journalistes, sachant que 17 journalistes palestiniens ont été arrêtés.
R.N