Jérusalem, capitale de Palestine/ Amman, le 21 mai 2018, WAFA-- Le ministre d‘État aux Affaires des médias, le porte-parole officiel du gouvernement jordanien, Mohammed Al-Momani, a condamné lundi, l’ouverture de l‘ambassade du Paraguay en Israël à Jérusalem.

Al- Momani, selon l‘agence "Petra" jordanienne, a déclaré que cette action est une violation de la Charte des Nations Unies et des résolutions pertinentes de la légitimité internationale, soulignant l‘invalidité et aucun effet juridique, et que Jérusalem-Est est la capitale de l‘Etat palestinien.

Il a ajouté que la position de la Jordanie est compatible avec le refus absolu de transférer à Jérusalem une ambassade accréditée en Israël, car cette procédure unilatérale n‘a aucun effet juridique et est condamnée par la Jordanie et rejetée par la plupart des pays du monde constatée , dans le vote de 128 pays qui ont voté contre  au Conseil de sécurité et opposée par la  majorité des États membres.

 Il a souligné qu‘il est du devoir des États de soutenir les résolutions de l‘Assemblée générale des Nations Unies et la légitimité internationale sur Jérusalem et la question palestinienne, de ne pas les violer et d‘encourager la poursuite de l‘occupation, de la violence et le chaos, demandant aux pays du monde de s‘abstenir de transférer leurs ambassades à Jérusalem.

 Al-Momani a déclaré que Jérusalem-Est est une ville occupée en vertu des résolutions de la légitimité internationale et des dispositions du droit international, et toute altération ou préjudice au statu quo est une provocation aux sentiments des musulmans et des chrétiens du monde entier.

 Il a souligné que ces décisions unilatérales sont des décisions irresponsables qui consolideraient la violence et le chaos dans la région, augmenteraient le niveau de tension dans le monde et encourageraient Israël à aller de l‘avant en violation des lois internationales et des résolutions de légitimité internationale.

 Al-Momani a réafirmé la position de la Jordanie appelant à lancer des efforts sérieux et efficaces pour relancer le processus de paix et engager de véritables négociations dans un délai précis, soulignant la nécessité d‘efforts concertés de la communauté internationale pour résoudre le conflit israélo-palestinien, un Etat palestinien indépendant, avec sa pleine souveraineté, avec Jérusalem-Est comme capitale, sur les lignes du 4 juin 1967, pour restaurer la paix et la sécurité à la sainte Jérusalem parmi les musulmans, les chrétiens, les juifs et la région.

F.N