Gaza, le 16 février 2020, WAFA- Les avions de combat israéliens ont effectué la nuit dernière plusieurs raids aériens sur bande de Gaza et ont détruit plusieurs sites dans différentes région de l’enclave mais pas de victimes humaines, selon notre correspondant.
Les avions d’occupation ont frappé avec plusieurs missiles un poste à l‘ouest de la ville de Deir al-Balah au centre de la bande de Gaza, causant d‘énormes dégâts et des dommages partiels aux maisons et installations voisines.
L’aviation israélienne a également bombardé un autre site à l‘ouest de la ville de Khan Yunis au sud de la bande de Gaza, causant des dégâts importants et des dommages partiels aux maisons voisines.
La nuit dernière, les autorités israéliennes d’occupation ont également annoncé la réduction de la zone autorisée aux pêcheurs palestiniens de naviguer au large de Gaza à 10 au lieu de 15 milles marins et le retrait des permis des commerçants et l’interdiction de l’entrée des matériaux de construction dans la bande de Gaza via le point de passage ‘Kerem Abu Salem’.
Quatorze ans après le "désengagement" israélien de Gaza, Israël ne s‘est pas réellement retiré de Gaza et garde toujours le contrôle de ses frontières terrestres, de l‘accès à la mer et à l‘espace aérien.
Deux millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza, qui est soumise à un blocus israélien punissant et paralysant depuis 12 ans et à des assauts répétés qui ont lourdement endommagé une grande partie de l‘infrastructure de l‘enclave.
Les 2 millions d‘habitants de Gaza restent sous occupation « à distance » et un siège strict, qui a détruit l‘économie locale, étranglé les moyens de subsistance des Palestiniens, les a plongés dans des taux de chômage et de pauvreté sans précédent, et coupé du reste des territoires palestiniens occupés et le monde plus large.
Gaza reste un territoire occupé, n‘ayant aucun contrôle sur ses frontières, ses eaux territoriales ou son espace aérien. Pendant ce temps, Israël assume très peu de ses responsabilités en tant que puissance occupante, ne répondant pas aux besoins fondamentaux des civils palestiniens vivant sur le territoire.
Deux Palestiniens sur trois à Gaza sont des réfugiés des terres à l‘intérieur de ce qui est maintenant Israël. Ce gouvernement leur interdit d‘exercer leur droit au retour tel que consacré par le droit international parce qu‘ils ne sont pas juifs.
H.A