Ramallah, le 25 mai 2020, WAFA- Dans une lettre qu‘elle a envoyée de l‘intérieur des prisons d‘occupation israéliennes, la prisonnière, Mays Abu Ghosh, a révélé à sa famille les souffrances qu‘elle endure a la suite de la négligence médicale délibérée après avoir été torturée pendant l‘interrogatoire.
Abu Ghosh, du camp de refugiés de Qalandia, a révélé qu‘elle souffre de douleurs à la colonne vertébrale, aux pieds, aux mains et à la tête, et qu‘elle sent parfois de l‘électricité balayer le côté gauche de sa tête en raison des sévères tortures qu‘elle a subies pendant l’interrogatoire, avant d‘être récemment condamnée par le tribunal militaire d‘occupation.
Elle a expliqué que la dernière fois qu‘elle avait été transférée pour recevoir un traitement, c‘était il y a quatre mois, c‘était à l‘hôpital Rambam de Haïfa, où on lui avait dit qu‘elle avait des problèmes osseux, apparemment après la torture.
Mays a ajouté dans le message qu‘elle a expliqué l‘état de santé a la Croix-Rouge palestinienne, soulignant son besoin de faire un suivi à l‘hôpital, après un interrogatoire militaire qui a inclus la torture psychologique et physique systématique.
Elle a été battue de diverses manières, frappée au visage et au corps pendant 32 jours, après son arrestation en août dernier, elle a récemment été condamnée à 16 mois de prison.
F.N
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