Ramallah, le 17 mars 2019,WAFA - Les ministères des Affaires étrangères palestinien et jordanien ont rejeté, dans deux déclarations séparées aujourd’hui, l’ingérence israélienne dans les affaires et le statut de la mosquée Al-Aqsa, l’un des sites les plus sacrés de l’islam.
Les deux ministères ont dénoncé la décision de la cour israélienne fermant la zone de prière de Bab al-Rahma, située dans l‘enceinte sacrée des musulmans dans la vieille ville de Jérusalem, et ont souligné qu‘Israël n‘a pas le droit de juridiction sur la mosquée Al-Aqsa.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a indiqué dans sa déclaration que la décision de la cour est un prélude à la prise de contrôle par Israël de l‘ensemble du site sacré des musulmans, comme le réclamaient des groupes fanatiques juifs qui cherchent à détruire la mosquée et à construire le temple juif sur son site.
Il a fermement rejeté toute ingérence israélienne dans les affaires de la mosquée.
Une déclaration similaire a été publiée par le ministère jordanien des Affaires étrangères, qui a également souligné que Jérusalem-Est et la mosquée Al-Aqsa sont des territoires occupés au sens du droit international et ne pouvaient être soumis au système judiciaire israélien.
Bab al-Rahma fait partie du complexe de la mosquée Al-Aqsa et le département du Waqf islamique à Jérusalem est la seule partie en charge des affaires de la mosquée.
Il a appelé à l‘annulation de la décision du tribunal, tenant Israël pour responsable de toute répercussion sur sa décision et la sécurité de la mosquée Al-Aqsa.
K.R/F.N