Jérusalem, le 17 novembre 2018, WAFA Des dizaines de journalistes palestiniens et internationaux ont été étouffés lors de la répression de la marche pacifique de l‘Union internationale des journalistes, par les forces d‘occupation israéliennes au poste de contrôle de Qalandiya pour exiger des autorités de l‘occupation de respecter la carte de presse délivrée par la Fédération.

Le chef du syndicat des journalistes palestiniens, Nasser Abu Baker, a été touché par une cartouche de gaz lacrymogène tirée par les forces israéliennes,  lors d‘une marche non violente organisée par la Fédération internationale des journalistes (FIJ) au checkpoint de Qalandiya, sur la route reliant Ramallah à Jérusalem.  

Les soldats ont attaqué la manifestation qui comprenait des journalistes internationaux et palestiniens qui protestaient contre les violations commises par Israël contre les journalistes dans les territoires palestiniens occupés à la minute même où ils sont arrivés au point de contrôle.

 Abou Baker, qui a été touché à l‘épaule, et d‘autres qui ont suffoqué par l‘inhalation de gaz ont été soignés sur place.

« Les criminels de guerre [israéliens] doivent être tenus responsables de leurs crimes contre des journalistes », a déclaré Abu Baker. "Cette attaque contre des journalistes internationaux et palestiniens confirme aujourd‘hui que l‘État occupant vise les journalistes et ne respecte pas  l‘éthique fondamentale dans ses relations avec les journalistes."

Dans le même temps, le président de la FIJ, Philippe Leruth, qui a également pris part à la manifestation, a condamné l‘attaque des forces israéliennes contre les journalistes, affirmant que cela "prouve que la démocratie israélienne est fausse".

Il a déclaré que "les journalistes palestiniens ne sont pas des terroristes, comme Israël prétend, les journalistes doivent être respectés et non pas attaqués".

K.R/F.N