Ramallah, le 25 septembre 2019, WAFA- La commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a fait savoir, dans son rapport publié aujourd’hui, que l’administration pénitentiaire d’‘Ashkelon’ retarde délibérément les soins médicaux des deux prisonniers : Basem Al-Nassan et Wael Abu Shukheidim.

La commission a précisé que l’état de santé du prisonniers Al-Nassan (24 ans) de Ramallah, se dégrade, il a été blessé par balles réelles en 2015 sachant qu’il a subi déjà une blessure à la jambe avant son arrestation, outre des problèmes du colon, ce qui nécessite une opération chirurgicale urgente, cependant l’administration pénitentiaire d’Ashkelon retarde de transférer le prisonnier à l’hôpital.

Le prisonnier Al-Nassan a été détenu le 8 décembre 2015, il a été blessé grièvement, avec Qasem Saba‘neh qui est tombé en martyre, Al-Nassan est condamné à 12 ans de prison ferme.

La commission a souligné également la détérioration de l’état de santé du prisonnier, Wael Abu Shukheidim , d’Hébron, qui est écroué dans la prison d’Ashkelon et souffre de problèmes cardiaques, pulmonaires et rénaux après la grève de la faim de ‘la dignité et la liberté’ il y a deux ans.

Il vaut la peine de mentionner que l’administration pénitentiaire néglige l’état de santé du prisonnier et lui donne seulement des antidouleurs.

Dans le même contexte, le prisonnier, Hussam Abed de Jénine entre aujourd’hui, sa 17eme année dans les geôles israéliennes, a rapporté Muntaser Samour, directeur du club du prisonnier palestinien, à WAFA.

Le prisonnier Abed est condamné à vie, il est privé des visites de sa famille pour de longues années, il  a été exposé à la torture physique, psychologique et à l’isolement.

Par ailleurs, l’administration pénitentiaire de l’occupation israélienne a isolé quatre prisonniers, en grève de la faim contre les  dispositifs de brouillage,  dans la prison ‘Salmon’, dans des conditions atroces, selon la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers.

Il convient de noter qu’environ 100 prisonniers poursuivent leur grève de la faim depuis plus de 15 jours, en protestation contre les dispositifs de brouillage installés délibérément par l’administration pénitentiaire qui élèvent les fréquences des dispositifs aux niveaux mortels.  

l vaut la peine de mentionner que l’administration pénitentiaire israélienne poursuit ses mesures répressives et systématiques contre les prisonnier grévistes : les transferts entre les prisons, la privation des visites de la famille, la politique de l’isolement, le retard des visites de leurs avocats, les harcèlements quotidiens pratiqués par les geôliers.

A cet égard, la question des grèves de la faim est le seul moyen de protester contre la politique de la détention administrative systématique exercée par l’occupation israélienne pour voler la vie de centaines de prisonniers.    

N.S/F.N