Ramallah, le 17 avril 2019, WAFA- "Le peuple palestinien ne se prosternera pas et ne sera pas soumis à un chantage politique et économique", a déclaré Hanan Ashrawi, membre du Comité exécutif de l‘Organisation de libération de la Palestine (OLP).
"Les pratiques criminelles de l’occupation à l‘égard de nos prisonniers, y compris des enfants et des femmes, et la violation continue de leurs droits garantis par le droit international, qui sont arrivées jusqu’au meurtre, la négligence médicale et la déduction de leurs allocations de salaires des recettes fiscales, ne passeront pas sans impunité juridique et politique devant les tribunaux et les instances internationales.
Dans un communiqué de presse à l’occasion de la Journée des prisonniers palestiniens, Ashrawi a souligné que l‘approbation du Conseil national palestinien lors de sa session ordinaire en 1974 avait décidé que la journée du 17 avril de chaque année, sera une journée nationale des prisonniers, soulignant que la question des prisonniers est l’une des priorités des dirigeants Palestiniens dans la défense de leurs droits et la protection de leur dignité, ainsi que pour leur libération et leur retour dans leur foyer et leur famille.
Elle a souligné qu‘Israël avait rentabilisé son occupation , y compris l‘exploitation de la tragédie et les souffrances des prisonniers, pour qu‘ils deviennent une source d‘argent, affirmant que l‘occupation entre 2009 et 2011 avaient réalisé des profits provenant du commerce pénitentiaire s‘élevant à 33,82 millions de dollars, par la vente des aliments, des produits de nettoyage et autres articles essentiels d’une valeur supérieure à 140% de leur valeur sur le marché.
"La confiscation par Israël du droit à la liberté d’environ un million de Palestiniens et de Palestiniennes qui ont connu la détention depuis 1967, et subis diverses formes de torture et de lois arbitraires qui violent les conventions internationales, notamment les Conventions de Genève III et IV de 1949, La Conférence de La Haye de 1907, la Charte des Nations Unies et les résolutions internationales de 1960. » a-t-elle dénoncé.
Ashrawi a appelé les Hautes Parties contractantes aux Conventions de Genève, les Nations Unies, le Conseil des droits de l‘homme, le Comité international de la Croix-Rouge et les organisations internationales et des droits de l‘homme à assumer leurs responsabilités morales, juridiques et politiques vis-à-vis de la juste cause des prisonniers et à intervenir immédiatement pour faire pression sur Israël et l‘obliger à libérer les prisonniers palestiniens et de le poursuivre pour ses crimes et violations persistants et délibérés.
F.N