Ramallah, le 27 mai 2019, WAFA- Hanan Ashrawi, membre du Comité exécutif de l‘OLP, a discuté avec le consul général de France à Jérusalem, Pierre Cochard, des derniers développements politiques, économiques, régionaux et internationaux.
Ashrawi a informé lundi son hôte français des efforts palestiniens pour faire face à l‘attaque économique et aux politiques unilatérales et hostiles des États-Unis à l‘égard du peuple palestinien et de leurs droits, ainsi que du soutien apporté aux crimes de l‘État d‘occupation et de sa politique illégale.
Elle a déclaré: "La politique de l‘administration américaine et de l‘unilatéralisme, ainsi que son insistance sur le remplacement du contexte politique, sont totalement inacceptables, l‘invitation à l‘atelier à Bahreïn intervient dans ce contexte dangereux, l’administration adopte les politiques israéliennes qui cherchent à liquider la cause palestinienne et à faire échec à toute tentative sérieuse d’aider le peuple palestinien à réaliser ses droits nationaux à la liberté et à l’indépendance nationale sur son territoire".
Ashrawi a appelé la France à ne pas traiter de l‘atelier de Bahreïn et à concentrer ses efforts sur les tentatives de l‘administration américaine et d‘Israël de remplacer le système international par la loi de la jungle et d‘annuler la référence internationale à la paix dans la région, sous prétexte de développement sous occupation.
La réunion a porté sur l‘escalade continue de l‘agression israélienne, y compris les tentatives israéliennes d‘annexion les colonies à la souveraineté israélienne, ainsi que sur les principaux défis du processus politique, notamment les crimes de guerre, la politique de nettoyage ethnique et de déplacements forcés, ainsi que le vol continu des ressources et des biens du peuple palestinien.
Elle a invité la France à reconnaître l‘État palestinien dont Jérusalem est la capitale aux frontières de 1967, à tenir l‘État occupant pour responsable de ses crimes et de ses violations continues contre le peuple palestinien.
Elle a appelé l‘Union européenne à prendre des mesures politiques et économiques sérieuses et urgentes pour empêcher l‘Etat occupant de continuer à violer les lois et conventions internationales, notamment par la suspension de tous les privilèges que l‘Union européenne lui a accordés.
F.N