Ramallah, le 14 mai 2019,WAFA- Il y a exactement un an, les États-Unis ont déplacé leur ambassade de Tel Aviv à Jérusalem, en contradiction avec le droit international et le consensus.
Des milliers de Palestiniens sont descendus dans les rues pour protester contre cette initiative sans précédent. À la fin de la journée, près de 60 Palestiniens avaient été tués par des tirs de l‘armée israélienne et des centaines d‘autres blessés lors de l‘une des journées les plus sanglantes de l‘histoire du conflit israélo-palestinien.
Les Palestiniens avaient prévu des marches et des rassemblements qui coïncideraient avec l‘anniversaire de la Nakba (la catastrophe), le 15 mai, jour où ils marquent chaque année le jour où ils avaient été forcés de quitter leurs maisons et leurs terres en Palestine en 1948 et devenus des réfugiés.
Leur terre a été prise par des forces étrangères et transformée en Etat d‘Israël d’aujourd’hui.
Mais la décision américaine de déménager son ambassade la veille de l‘anniversaire de la Nakba - destinée principalement à saler la plaie des Palestiniens - a obligé les Palestiniens à déplacer les manifestations, le jour qui coïncide avec cette décision épouvantable des États-Unis.
Des dizaines de milliers de Palestiniens ont manifesté à la frontière entre Gaza et Israël dans le cadre de leurs activités dans le cadre de la Marche du retour qui a débuté le 30 mars 2018, ainsi que dans les différentes villes de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est occupées .
La répression exercée par l‘armée israélienne sur ces manifestations était aussi impitoyable que la décision américaine, à la fin de la journée, 60 Palestiniens, y compris des enfants et des médecins, ont été tués et plus de 1 000 blessés, dont plusieurs cas critiques.
Alors qu‘Israël assassinait les Palestiniens à Gaza, des responsables américains, dont Ivanka Trump, fille du président américain Donald Trump, et son mari, Jarod Kushner, deux ardents partisans d‘Israël, participaient à la célébration festive de l‘ouverture de L‘ambassade américaine à Jérusalem.
K.R/F.N
