Ecrit par : Zahran Maali

Traduit par : Haneen Assi

Naplouse, le 5 novembre 2018, WAFA- Lundi,

Son nom est associé à la Palestine depuis 1938 et les scientifiques l’ont appelé ‘Vipère de la Palestine‘, sachant que ce serpent constitue un symbole national de la biodiversité palestinienne.

Ce serpent n‘est plus le symbole national de la Palestine après que l’autorité de la nature israélienne a adopté jeudi dernier, officiellement ce serpent comme symbole national d’Israël.

Bien que la ‘Vipère‘ soit connue en anglais sous le nom de ‘Palestine Viper’ et son nom scientifique latin ‘Daboia palaestinae’, mais l‘occupation cible comme d’habitude les ressources de la Palestine et tente toujours de falsifier son histoire civilisationnelle et humanitaire, en adoptant le nom ‘Vipère d’Israël’ au lieu de son vrai nom.

Il convient de mentionner que l’association de la protection de la nature en Israël a adopté la Vipère de la Palestine comme symbole national d’Israël après avoir obtenu 39% des voix des électeurs dont leur nombre a atteint 9419 sur l’internet.

Adalah Al-Ateera, présidente de l’autorité de l’environnement palestinienne a indiqué à WAFA que l’État occupant travaille sur l’israélisation de tout ce qui est palestinien comme il a tenté de changer des ressources palestiniennes en israéliennes, mentionnant que les tentatives israéliennes de changer les composants de la terre palestinienne seront échoués puisqu’ils font partie intégrante de l’histoire et du patrimoine naturel de la Palestine.

Elle a ajouté que les Palestiniens ont choisi ‘le souimanga de Palestine’ comme oiseau national et l’Iris a été choisi comme plante nationale, soulignant que la sélection d’autres symboles de la nature palestinienne est en cours à l’avenir, confirmant que la biodiversité des plantes et des animaux retrouvés en Palestine avant l‘existence de l‘État d‘occupation.

Le serpent de la Palestine est un type de reptiles hautement toxiques en Grande-Syrie et se répand dans toute la Palestine naturelle, sachant que sa longueur est de 70 et 120 cm et sa couleur a tendance au jaune avec des lignes sombres de couleur foncée allant de la queue à la tête triangulaire.

Dans de rares cas, l’association de la faune à Beit Sahour a enregistré un serpent palestinien de 170 cm il y a 4 ans à Bethléem, selon le directeur de l’association, Emad Al-Atarash.

Al-Atarash a clarifié que l’État occupant organise annuellement des concours pour choisir ses symboles de la nature et le ‘souimanga de Palestine’ a gagné comme symbole national d’Israël, mais le rassemblement des rabbins a refusé cela et a adopté la houppe européenne comme symbole national d’Israël en 2008.

Il a souligné qu’Israël vole et efface l’identité palestinienne et falsifie leurs symboles nationaux par le choix des oiseaux et des plantes palestiniennes comme symboles d’Israël.

Il a ajouté qu’Israël exerce une campagne mondiale pour voler des espèces végétales et animales palestiniennes, telles que le pistacia palestinien, qu’Israël a tenté de transformer en pistacia israélien et l’Anémone couronnée qui a été adoptée comme symbole du mort israélien ainsi que l’olivier qui est un symbole palestinien religieux, historique et culturel.

Il a souligné que ce qui est pratiqué par Israël, se contredit avec la communauté des scientifiques de la recherche scientifique mondiale qui confirme que ces plantes et ces animaux sont palestiniens.

Il convient de mentionner que 30 espèces de serpents se trouvent en Cisjordanie occupée, 37 en Palestine naturelle dont 4 classifiés de très toxiques et 5 de moitié de la toxicité.

Pour sa part, le Directeur général des ressources naturelles de l’Autorité pour la qualité de l’environnement, Issa Moussa a déclaré que la décision israélienne n’affecterait pas le nom adopté et reconnu dans tous les pays du monde et dans des forums scientifiques comme l’Union internationale pour la protection de la nature et la Convention internationale sur la biodiversité.

Il a clarifié qu’Israël travaille sur la falsification des faits comme son vol du patrimoine palestinien, confirmant que l’Autorité par la qualité de l’environnement correspond aux institutions internationales compétentes, surtout l’UNESCO et à la Convention internationale sur la diversité biologique afin de présenter une note de protestation contre la décision israélienne.

Moussa a noté que la Palestine participera entre la période du 17 au 29 de ce mois-ci dans la quatorzième Conférence de la Convention internationale de la biodiversité biologique à Sharm El Sheikh, mentionnant que la Palestine exposera cette question pendant la Conférence, en mettant l’accent sur l’intention de l‘Autorité de l‘environnement de mener des campagnes de sensibilisation dans les écoles et les clubs de défense de l‘environnement concernant le serpent de Palestine.

H.A/F.N