Ramallah, le 3 mai 2020, WAFA- En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, qui coïncidé aujourd’hui, les autorités d‘occupation israéliennes continuent de détenir 12 journalistes dans leurs prisons, dont le plus âgé est le prisonnier Mahmoud Issa de Jérusalem, condamné à trois perpétuité et 46 ans.
En cette occasion mondiale, le club du prisonnier a indiqué dans son communiqué que les autorités d‘occupation poursuivaient une politique d‘arrestation de journalistes et de militants dans le but de saper leur rôle sociétal, culturel et politique et de les empêcher de révéler les crimes de l‘occupation.
Comme des milliers de leurs codétenus, les journalistes sont confrontés à de grandes craintes de la propagation du virus Corona, qui aggrave leurs souffrances, en plus de la poursuite des mesures israéliennes imposées depuis mars, y compris l’arrêt des visites de leurs avocats et de leurs familles, ce qui a mis les prisonniers en isolement supplémentaire et a entravé le travail des institutions des droits de l‘homme dans le suivi des affaires des détenus.
Parmi les journalistes les plus en vue, condamnés à de lourdes peines dans les geôles israéliennes, outre le prisonnier Mahmoud Issa; le prisonnier Basem Khandakji, condamné à trois perpétuités, le prisonnier Ahmed Al-Saifi, emprisonné pour une période de 17 ans et le prisonnier Munther Mefleh, condamné à 30 ans de prison.
Dans une tentative d’interdire la liberté d’opinion et d’expression, les autorités d‘occupation ont recourt à la politique de détention administrative systématique contre des journalistes dont la journaliste prisonnière Bushra Al-Tawil, qui a fait l‘objet de plusieurs détentions administratives, dont la dernière en décembre de l’‘année dernière et est toujours en détention
En 2019, la journaliste Mays Abu Ghosh, de Qalandiya, a été soumise à de graves tortures au centre d‘enquête "Al-Maskubiya", qui ont durées plus d‘un mois, au cours desquelles elle s‘est vu refuser de rencontrer un avocat tout au long de l‘interrogatoire.
Depuis l‘année dernière, l‘occupation vise en particulier les journalistes à Jérusalem et avait empêché l‘équipe de la télévision ‘Palestine’ de travailler ou de communiquer entre eux, elle a aussi convoqué plusieurs d‘entre eux pour l‘interrogatoire à plusieurs reprises et continue de les poursuivre jusqu‘à aujourd‘hui.
Depuis la fin de 2015, l‘arrestation de journalistes a augmenté, en plus de l‘arrestation de centaines de citoyens dans le cadre de la soi-disant "incitation" sur les réseaux sociaux‘‘, les sièges de la radiodiffusion et des satellites ont été fermés par l‘occupation, sur ordre militaire, en plus des opérations de sabotage et de la saisie du matériel.
H.A/F.N