Ramallah, le 11 septembre 2019, WAFA- Le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad al-Maliki, a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à imposer des sanctions à Israël à la suite de l‘annonce par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d‘annexer la vallée du Jourdain et le nord de la Mer Morte, s‘il remportait les élections, lors de sa rencontre mercredi, avec le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères et européennes, Jean Asselborn, au siège du ministère à Ramallah
Al-Maliki a décrit l‘annonce comme une exploitation des élections dans le but d‘approfondir la colonisation et la judaïsation dans le territoire palestinien occupé et un mépris aux États soucieux de la paix, conformément au principe de la solution à deux État.
Ces déclarations constituent une nouvelle agression israélienne en violation flagrante du droit international, de la Charte des Nations Unies et des résolutions pertinentes de légitimité internationale, notamment les résolutions 242, 338 et 2334 du Conseil de sécurité, et compromet les chances de progrès dans le processus de paix.
Al-Maliki a évoqué les démarches diplomatiques palestinienne, en coordination avec les pays frères et amis, afin d‘étudier les moyens juridiques de porter plainte contre cette tendance coloniale, ainsi que les efforts déployés pour dénoncer ce complot dans les enceintes internationales, notamment à l‘approche des réunions périodiques de l‘Assemblée générale des Nations Unies
Al-Maliki a salué les positions des pays qui ont rejeté les déclarations de Netanyahu, estimant que la réaction arabe était au niveau requis, en particulier lors de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères au Caire.
Il a également salué les relations entre la Palestine et le Luxembourg et les deux parties ont également signé un mémorandum d‘accord pour des consultations politiques entre les deux ministères des Affaires étrangères.
Pour sa part, le ministre luxembourgeois Asselborn a rejeté les remarques de Netanyahu, les jugeant inacceptables et contraires à la loi et aux résolutions internationales.
F.N