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Accueil Occupation 19/September/2019 01:46 PM

L’administration pénitentiaire israélienne poursuit l’isolement d’un prisonnier malade depuis deux ans

Ramallah, le 19 septembre 2019, WAFA- La commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a dévoilé dans son communiqué publié aujourd’hui, que l’administration pénitentiaire de Megiddo poursuit l’isolement illégal du prisonnier palestinien malade Ahmad Al-Mughrabi depuis deux ans.

Mughrabi (44ans) de Bethléem, est incarcéré dans l’isolement israélien sous des conditions cruelles et préoccupantes, souffre d’une maladie dangereuse qui a provoqué des problèmes dans le cœur et les muscles et il a besoin d’un suivi médical urgent.

La commission a ajouté que le prisonnier se trouve, par une décision des services du renseignement israélien ‘Shabak’, à l’isolement depuis le 1er juin 2017, sous prétexte qu’il constitue un danger contre la sécurité d’Israël.

Mughrabi a été transféré entre les cellules isolées des prisons israéliennes depuis cette date ainsi que son isolement a été renouvelé à maintes reprises entre 2 et 6 mois.

Le 24 mars 2019, il a été transporté également à l’isolement de ‘Megiddo’ où il est écroué actuellement, sachant que son isolement devrait être fini en Novembre prochain.

Il vaut la peine de mentionner que le prisonnier Al-Mughrabi, père de trois enfants, a été détenu depuis le 27 mai 2002 et condamné à 10 perpétuités à vie. Il a passé auparavant neuf ans à l’isolement, relâché après sa grève de la faim en 2012. Cependant, il a été arrêté et isolé plus tard par les autorités israéliennes sans aucune raison et privé des visites de sa famille et il ne peut pas rencontre son épouse depuis 13 ans.  

Il convient de mentionner qu’Israël est le seul pays au monde qui légalise les violations des droits de l’homme du prisonnier. La loi de l’administration pénitentiaire israélienne de 1971 prévoit la possibilité d’isoler le prisonnier sous des prétextes de sécurité.

La politique d’isolement est devenu un moyen légitime pour le directeur de la prison et ses officiers, sachant que cette loi a été modifiée en 2006 et les critères de détention d’un prisonnier à l’isolement et les pouvoirs de ceux autorisés à imposer la peine d’isolement à des prisonniers, ont été élargies.

La politique d’isolement est une violation flagrante des Conventions de Genève, de la loi internationale et humanitaire et de ses dispositions, enfreignant également les résolutions des Nations Unies, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques et la Déclaration universelle des droits de l‘homme, qui stipulent que les prisonniers doivent être traités avec humanité et leur dignité doit être respectée ; l’interdiction de priver le prisonnier détenu de contacter avec le monde extérieur, surtout, sa famille ou ses avocats pendant plus de quelques jours, sont illégales.

N.S/H.A

 

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