New-York, le 24 septembre 2019, WAFA- Le président Mahmoud Abbas a participé mardi soir, à l’ouverture de la 74éme session de l‘Assemblée générale des Nations, ainsi que des chefs d‘État et de gouvernements du monde.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guerres, a ouvert les travaux de l‘Assemblée générale des Nations unies, évoquant de larges conflits et de désaccords dans le monde : "Au cas où une erreur de jugement mineure pourrait provoquer une confrontation majeure, nous devons faire tout ce qui est possible de parvenir à un engagement et de maîtrise de soi" a-t-il déclaré.
Pour sa part, le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi a exprimé que la résolution des crises était une condition préalable et que la question palestinienne avait besoin d‘une solution juste basée sur les résolutions internationales et que sa capitale est Jérusalem-Est.
Il a ajouté que les Arabes sont pour une paix juste et globale, l‘initiative de paix arabe existe toujours ainsi que les possibilités de paix au Moyen-Orient.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré: "Notre position est claire. Nous pensons que l‘État de Palestine devrait être fondé sur les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale. Sinon, tout plan de paix ne peut être juste et viable.
Il a ajouté que les résolutions internationales contre Israël ne sont pas appliquées et Israël poursuit sa colonisation injuste et le siège de Gaza et se comporte indifféremment vis-à-vis du droit international et piétine l‘humanité
Pour sa part, l‘émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani a déclaré: "Combien de temps la légitimité internationale restera-t-elle impuissante en ce qui concerne la Palestine, la poursuite par Israël de l‘occupation des territoires palestiniens et arabes en général et des pratiques illégales, notamment l‘expansion des colonies la judaïsation de la ville de Jérusalem, le siège suffocant et injuste de la bande de Gaza, l‘intensification des colonies dans les hauteurs du Golan syrien occupé, sont un défit aux résolutions de l’ONU".
A son tour, le roi de Jordanie Abdullah II a souligné que la poursuite de l‘occupation israélienne est une tragédie morale mondiale et qu‘aucune occupation, ou action forcée ne peut effacer l‘histoire, et que rien ne peut priver le peuple palestinien des droits internationaux en matière d‘égalité, de justice et d‘autodétermination.
"En tant que gardien hachémite, j‘ai le devoir spécial de protéger les lieux saints islamiques et chrétiens de Jérusalem, mais nous sommes tous concernés et moralement attachés à la protection des libertés religieuses et des droits de l‘homme, préservons donc la ville sainte de tous les hommes en tant que ville qui nous unit en tant que symbole de la paix " a-t-il souligné
Les travaux de l‘Assemblée générale des Nations-Unies, se poursuivront jusqu‘au 30 septembre de ce mois.
F.N