Ramallah, le 15 juillet 2019, WAFA- Le club du prisonnier Palestinien a révélé aujourd’hui dans son communiqué, que sept prisonniers Palestiniens poursuivent leur grève de la faim, en protestation contre leur détention administrative.
Jaafar Izzuddin a entamé sa grève depuis 30 jours, Ahmed Zahran depuis 23 jours, Mohammed Abu Aker, Mustapha Al-Hasanat et Huthaifa Halabieh depuis 15 jours, Hassan Al-Zaghari depuis 7 jours ainsi que Jamal Al-Taweel a entamé hier sa grève de la faim.
Le club du prisonnier a mentionné que l’administration des geôles israéliennes impose des mesures punitives contre les prisonniers grévistes : la privation des visites de leurs familles et de leurs avocats, le transfert entre les prisons israéliennes, l’isolement dans des cellules qui ne sont pas adaptées à la vie humaine, les harcèlements des prisonniers par les geôliers, dans le but de briser leur grève et leur protestation de la détention administrative.
L‘injustice et les abus ont forcé de nombreux prisonniers palestiniens à faire une grève de la faim désespérée et dangereuse.
En Palestine, un prisonnier palestinien dans une prison israélienne est appelé "aseer" ou captif, car il n‘est pas un criminel. Ce qui amène les Palestiniens dans les prisons israéliennes, ce sont des actes de résistance - de l‘écriture d’un poème sur la lutte contre l’occupation à la réalisation d’une attaque contre les soldats israéliens dans le territoire palestinien occupé. Pour l‘occupation israélienne, cependant, chaque acte de résistance ou de défi palestinien est soit classé comme une forme de "terrorisme" ou "d‘incitation" qui ne peut être toléré.
Il convient de mentionner que le nombre des détenus administratifs incarcérés dans les prisons israéliennes, atteint 500 dont une prisonnière d’Hébron.
H.A