Hébron, le 24 juin 2019, WAFA- Le chef de la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, Kadri Abu Bakr, a confirmé lundi le droit des prisonniers palestiniens à un traitement humain et de criminaliser les pratiques cruelles et inhumaines exercées par les autorités pénitentiaires israéliennes à l‘encontre de plus de 5700 prisonniers et prisonnières, qui continuent de souffrir des conditions lamentables par les pires formes de torture, lors de sa visite aux familles des prisonniers dans la ville d’Hébron.

 Abu Bakr a déclaré que l‘Etat occupant ne respectait pas le minimum requis par le droit international humanitaire et la quatrième Convention de Genève, qui préconisent un traitement humain des prisonniers et la préservation de leur vie, ajoutant qu‘il s‘agissait d‘une série de sanctions collectives infligées par Israël à l‘encontre des prisonniers face au silence international.

Abu Bakr a mis en garde contre une explosion dans les prisons en raison de la pression croissante exercée sur les prisonniers, ce qui amène chaque jour les prisonniers à déclarer une grève de la faim ouverte, ainsi la communauté internationale doit supporter les conséquences.

Il est à noter que le nombre des prisonniers malades écroués dans les geôles israéliennes, atteint environ 700 dont ceux qui  sont atteints du cancer, de la paralysie, de l’insuffisance rénale et d’autres maladies, sachant que les conditions de santé de ces prisonniers s’aggravent de plus en plus en raison de la politique de la négligence médicale pratiquée par l’administration pénitentiaire israélienne.

Dans les prisons israéliennes, les détenus Palestiniens sont exposés aux pires violations et harcèlements dont la négligence médicale exercée contre les prisonniers malades, en violation flagrante de toutes les lois et les Conventions internationales.

Il vaut la peine de mentionner que la négligence médicale dans les prisons israéliennes a entraîné le mort de 62 prisonniers Palestiniens dont 4 sont décédés en 2013.

F.N