Traduit Par: Johayna Natsheh
Ramallah, le 4 mars 2016, WAFA- Mercredi soir, le 16eme décembre 2015, il a quitté la maison de sa sœur, pour chercher un diner dans un restaurant, à l’entrée du camp de réfugiés de Kalandia, au nord de Jérusalem. Soudainement, une force de l’armée israélienne lui a pris par surpris.
Quand il les a vus, il s’est reculé, malgré le fait qu’il avait l’habitude de prendre les photos lors les invasions de l’armée israélienne au camp. C’est pourquoi il a voulu de revenir chez lui ; pour prendre sa caméra.
Ahmed Jehajhah est descendu de sa voiture pour voir ce qui a passé après l’accident, sauf que les soldats israéliens ne lui donnaient pas beaucoup de temps. En fait, ils l’ont tiré et une balle a arrivé à son cœur.
Son destin a été suspendu entre les mains de ces soldats kidnappant son corps. Malheureusement, après quelques heures, des nouvelles ont été répandues : Ahmed Jehajhah est un martyr. Son cadavre a été enfermé dans les réfrigérateurs de l’occupation pour 18 jours, jusqu’au le 3eme janvier.
D’après Ali Jehajhah, le frère du martyr, a déclaré que son frère était courageux, pour la simple raison qu’il était au point le plus proche avec les soldats israéliens lorsque les affrontements.
Il faut mentionner que le martyr a étudié, au début, la commerce, à la demande de la famille, mais à la fin il a poursuivi son désir : le média.
Le martyr Jehajhah a axé son attention à couvrir les évènements du terrain, tout en exposant les allégations de l’occupation et ses crimes.
Deux semaines avant son martyre, Ahmed Jehajhah a exprimé ses souhaits de faire une exposition, en disant à son frère : « je veux devenir un photographe connu par mes photos et pas par ma signature ».
Pour un mois, les collègues et les amis d’Ahmed ont préparé la salle de comité populaire, près du camp de Kalandia tout en imprimant et accrochant 120 photos prises par Ahmed, sur les murs. Dans un côté de cette salle, il y avait un angle pour les images d’Ahmed dans les étapes de sa vie arrêtant à l’âge de 23 ans, accompagnées avec ses possessions personnelles telles qu’une caméra, 4 portraits du martyr…etc.
En 21 mars, les amis d’Ahmed Jehajhah ont consacré sa mère, Sarah, cette exposition, à l’occasion de la fête des mères en l’intitulant « la catastrophe et l’espoir ». Cela a été mis avec un panneau écrit dessus : « parce qu’ils sont morts pour le rêve d’un peuple, nous devons réaliser une partie de leurs rêves ».