Jérusalem, le 14 avril 2019, WAFA- Un tribunal municipal israélien de la ville occupée de Jérusalem a rejeté l‘appel des familles palestiniennes vivant à Jérusalem-Est d‘empêcher la démolition de leurs maisons partiellement construites sur les terres de la "Forêt de la paix" entre les quartiers de Jabal Mukaber et Silwan.
Selon le journal israélien Haaretz, a publié dimanche "Le tribunal a autorisé la démolition de ces maisons, habitées par des centaines de Palestiniens, au motif qu‘elles sont partiellement construites sur le terrain que l‘association de peuplement ‘Elad’ tente de construire des projets touristiques pour le développement de la" Forêt de la Paix "en coordination avec la municipalité de Jérusalem sous contrôle israélien qui contrôle une superficie d‘environ 5,5 dunums.
Haaretz a indiqué que 60 habitations où vivent environ 500 palestiniens, ces derniers ont tenté à plusieurs reprises d’obtenir des permis de construction mais sans résultats suite au refus israélien.
Le journal a souligné qu’en 2008 avait été rejeté un stratagème présenté par la population pour la reconstruction de la zone, dans le but de mettre fin au problème de la construction illégale et non autorisée.
Les autorités israéliennes de l’occupation poursuivent leurs répressions contre les Palestiniens dont la démolition de leurs maisons, l’expulsion de leurs résidences pour diverses périodes, l’imposition d‘amendes très exhaustives et d’autres, toutes ces mesures visent à obliger le citoyen Palestinien de quitter sa région.
La politique de destruction des maisons des habitants vivant sous occupation est illégale et cela au regard de la quatrième convention de Genève qui stipule dans son article 53 qu‘il est interdit à la Puissance occupante de détruire des biens mobiliers ou immobiliers, appartenant individuellement ou collectivement à des personnes privées, à l‘Etat ou à des collectivités publiques et à des organisations sociales ou coopératives.
Hanan Ashrawi, membre du Comité exécutif de l‘Organisation de libération de la Palestine (OLP), a déclaré que l‘escalade de l‘agression israélienne contre Jérusalem organisée, s‘inscrivait dans une politique intégrée contre le peuple palestinien qui reflète le véritable visage de la politique israélienne fondée sur l‘extrémisme, le racisme et le fascisme. Vol à main armée, meurtre et privation du droit de notre peuple de rester sur ses terres et ses biens.
Ashrawi a passé en revue dans un communiqué au nom du Comité exécutif dimanche, les violations graves et la politique israélienne à Jérusalem occupée, fondées sur l‘escalade récente des démolitions de maisons et d‘établissements, notamment la démolition de dizaines de maisons habitées par des centaines de Palestiniens.
Elle a appelé les pays qui ont voté contre l‘annexion de Jérusalem et la reconnaissance des États-Unis en tant que capitale de l‘État occupant, demandant que leurs positions soient traduites en mesures efficaces et rapides dissuasives pour Israël.
Elle a également exhorté la Cour pénale internationale à prendre des mesures urgentes et immédiates pour enquêter sur les crimes de guerre perpétrés par Israël contre notre peuple, notamment à Jérusalem, et à ne pas se plier aux menaces du président américain Donald Trump, qui l’a attaquée et l‘a menacée de réagir rapidement et énergiquement si des mesures étaient prises contre son pays ou Israël et d‘autres alliés de Washington.
F.N