Accueil Occupation 03/July/2019 07:08 PM

Démarches massives contre la désignation d‘une place parisienne comme "place de Jérusalem’’

 

Paris, le 3 juillet 2019, WAFA- Le Conseil des ambassadeurs arabes accrédités à Paris a tenu une réunion extraordinaire à la demande de l‘ambassadeur de Palestine en France, Salman El Herfi, afin de discuter des mesures à prendre contre la décision de la maire de Paris, Anne Hidalgo, d‘appeler une place de Paris "place de Jérusalem" et l’invitation du maire de la municipalité de l’occupation à Jérusalem, connu comme un anti-palestinien qui encourage les colons et les activités de colonisation  dans les territoires palestiniens occupés.

Les ambassadeurs arabes ont adressé une lettre au ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, confirmant que la décision de la municipalité de Paris était contraire aux résolutions de la légitimité internationale, notamment des Nations Unies et du Conseil de sécurité, et même à la politique déclarée adoptée par la France, que Jérusalem-Est fait partie Intégrale des territoires occupés couverts par les résolutions internationales.

L‘Ambassadeur El- Herfi a souligné que c’est le contexte de l‘ouverture de la place, que nous rejetons de façon catégorique: Hidalgo a pris sa décision à la demande du président du Conseil juif en France lors de la visite du président israélien à la municipalité de Paris  et a lié la ville de Jérusalem à la religion juive et à l‘amitié entre Sa municipalité et Israël.

De leur part, les institutions françaises officielles ont déclaré que cette décision ne changerait pas la position de la France et que Jérusalem-Est est un territoire occupée et que Jérusalem devrait être la capitale de deux États, Israël et la Palestine.

A rappeler que le consul général de France à Jérusalem avait déclaré le même contenu lors de la réception d‘une délégation des activités populaires palestiniennes dans la ville sainte.

 L’Ambassadeur Salman Al-Herfi avait adressé une lettre à la maire de Paris, Anne Hidalgo, lui demandant d’annuler sa décision, qui coïncidait avec le projet israélien de judaïser de la ville sainte et d’en expulser la population palestinienne, conformément à la politique américaine suivie par l’administration de Trump, qui soutient entièrement la politique de la droite extrémiste  en Israël, reniant les résolutions internationales, en particulier celles du Conseil de sécurité.

F.N

 

 

Nouvelles connexes

Lire la suite