Accueil Occupation 16/April/2020 02:04 PM

48 mineurs et 4 femmes parmi 357 palestiniens arrêtés par l’occupation depuis la propagation du Coronavirus en Palestine

Ramallah, le 16 avril 2020, WAFA- Les institutions des affaires des prisonniers ont fait savoir jeudi, que l’occupation israélienne a arrêté 357 palestiniens, dont 48 mineurs et 4 femmes, depuis la propagation du Coronavirus (COVID-19) en Palestine.

A l’occasion de la journée du prisonnier palestinien demain, le 17 avril, toutes les institutions chargées des affaires des prisonniers, y compris le club du prisonnier palestinien, la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et l‘association d’Addameer pour le soutien aux prisonniers, ont tous révélé que l’occupation a arrêté plus de 1300 citoyens, dont 210 enfants, 31 femmes et a lancé 295 ordres de détention administrative contre les prisonniers, depuis le début de l’année 2020.

Ces institutions ont précisé que 5000 prisonniers palestiniens croupissent actuellement dans les geôles d’occupation israéliennes, 41 prisonnières écrouées dans la prison ‘Damon’ et 180 enfants et mineurs palestiniens sont dans les prisons israéliennes ‘Ofer’, ‘Megiddo’ et ‘Damon’.

Il importe de mentionner également, que 26 prisonniers sont incarcérés dans les prisons israéliennes, avant la signature des Accords d’Oslo, dont les plus anciens prisonniers Kareem Yunis et Maher Yunis qui sont en prison depuis 1983.

De surcroît, le prisonnier Nael Al-Barghouti a passé 40 ans, dont 34 ans consécutifs, dans les geôles israéliennes, ce qui représente la plus longue détention dans l’histoire de la captivité, notant qu’il a été relâché en 2011 lors d’un échange de prisonniers, mais il a été réarrêté en 2014.

51 autres prisonniers palestiniens ont passé plus de 20 ans la captivité, dont 14 prisonniers avaient passé plus de 30 ans dans les geôles israéliennes.

541 prisonniers sont condamnés à la perpétuité à vie, soulignant que le prisonnier Abdullah Al-Barghouthi est condamné à 67 perpétuités à vie, ce qui constitue la peine la plus lourde parmi les prisonniers.

Il convient de noter que 222 prisonniers palestiniens ont été tués depuis 1967, sans parler de ceux qui sont tombés en martyr après leur libération, suite aux maladies causées par les conditions de détention.

Depuis 1967, 67 prisonniers ont été tués suite à la politique de négligence médicale délibérée par l’administration pénitentiaire.

Au cours de la dernière année 2019, cinq prisonniers : Fares Baroud, Omar Awni Yunis, Nassar Taqatqa, Bassam Al-Sayeh et Sami Abu Diak sont tombés en martyr à cause de la négligence médicale et la torture pratiquées par l’administration pénitentiaire contre les prisonniers.

Les autorités d’occupation israéliennes détiennent également, les corps des prisonniers martyrs : Anis Dolah qui a été tué dans la prison d‘Ashkelon’ en 1980, Aziz Aweisat est décédé en 2018, Fares Baroud, Nassar Taqatqa, et Bassam Al-Sayeh,  sont décédés la dernière année.

430 prisonniers sont en détention administrative sans inculpation, ainsi que 13 journalistes sont écroués actuellement dans les prisons d’occupation israéliennes.

Environ 700 prisonniers malades, dont 300 qui souffrent des maladies chroniques et ont besoin d’un suivi médical constant, croupissent actuellement dans les geôles israéliennes, notant que dix prisonniers sont atteints d’un cancer, tel que Fuad Al-Shobaki (81 ans) qui est le  prisonnier le plus âgé.

Les institutions chargées des affaires des prisonniers ont lancé un appel pour faire pression sur l’occupation afin de relâcher les prisonniers, particulièrement les prisonniers âgés, les prisonnières, les mineurs et les prisonniers administratifs.

Elles ont mis l’accent sur la nécessité d’envoyer une commission médicale mondiale pour suivre les états de santé des prisonniers dans les geôles israéliennes, en vue de les protéger de la propagation du Coronavirus.

Demain, le 17 avril, marquera la journée nationale et mondiale des prisonniers palestiniens incarcérés dans les geôles israéliennes, approuvé par le Conseil national palestinien en 1974.

Toutes les institutions des affaires des prisonniers ont invité la communauté internationale à assumer sa responsabilité de la vie des prisonniers et de les libérer.

N.S   

  

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